mercredi 23 mars 2011

Message du Maître Saint-Germain: Les assises et le refuge de l'être humain d'aujourd'hui

Chères Âmes, accueillez notre Amour.

En ce début de jour, nous livrons ce message à tous les Êtres qui veulent bien l’entendre. Qu’il soit diffusé sans résistance et qu’il soit accueilli avec amour.

Chères Âmes, les Êtres humains, en cette étape de l’évolution de l’humanité, rencontrent et ressentent en eux et autour d’eux l’expression de la loi de l’impermanence universelle. Tout est en transformation continue. Tout l’a toujours été et tout le sera toujours.

L’univers, comme la Terre et l’humanité vivent une transmutation profonde. Elle est accompagnée de présences et de puissances lumineuses. La conscience et les différentes formes de vie sur la Terre et dans l’intra-terre s’unissent à la conscience et aux différentes formes de vie de l’extra-Terre dans l’atmosphère terrestre et dans son champ magnétique pour intensifier la grande bascule de l’humanité vers la terre promise. Les Maîtres de lumière unis en une Sainte Fraternité expriment l’univers Christique dans son principe universel. Tous les Anges et les Archanges s’unissent à toutes les puissances de l’au-delà. Ils s’unissent aussi à tous les principes, à tous les initiés, à tous les Prophètes de votre humanité actuelle et antérieure. Ils se manifestent en Brahma, en Christ, en Allah, en la Lumière. Toutes les formes de vie, des plus subtiles et magnificiente de l’univers aux plus concrètes et manifestées de votre Terre, convergent et s’unissent pour la transformation de votre monde.

La grande turbulence de la nature que vous connaissez sous la forme des vents qui s’élèvent, des eaux qui se soulèvent, de la terre qui tremble et de la lumière qui se transforme, s’intensifieront. La turbulence des hommes qui se manifeste sous la forme de mouvements d’éveil sociaux, politiques, économiques, s’intensifiera. Les mouvements naturels et humains accompagnés de toutes les formes subtiles et lumineuses se propageront sur toute la planète. Il est essentiel que l’Être humain, au cœur de ces grands mouvements planétaires, collectifs et individuels, retrouve ses assises réelles et prenne refuge. Si par le passé, ces assises étaient des possessions ou des attachements matériels, affectifs ou sociaux, elles ne peuvent maintenant qu’être ‘ l’instant présent ‘ .

Le refuge que les Êtres humains retrouvaient chez des Êtres, dans des lieux, ne peut être maintenant que celui du cœur. Vivre totalement l’instant présent signifie vous réjouir de votre état d’être, de votre présence et de votre mouvement créateur. Prendre refuge dans le cœur signifie vibrer dans votre temple sacré, dans la sensation de l’unité. Ainsi, avec toutes les formes de vie, vous êtes Un. Vivre en amour en chaque instant, constitue vos assises et votre refuge sans frontière, sans limite. Ils vous permettent de retrouver la sensation de votre universalité, de votre infinité, de votre immortalité. Ils vous permettent de vivre en équilibre dans le monde en mutation. Tout est en mouvement, tout est en transmutation. L’univers se manifeste en un mouvement créateur. Il est amour. Faites de chaque instant une expression de votre Être. Appréciez chacun de vos gestes, chacune de vos pensées, chacune de vos activités, en faisant en sorte qu’ils soient lumière.

Bientôt, vous reconnaîtrez que toutes les possessions qui vous ont jadis sécurisé sont illusoires, que seule l’union de l’Être à lui-même et aux autres formes de vie, lui permet d’être et de vivre en harmonie, en équilibre. Qui veut entendre entende.
Accueillez notre Amour.

Les Énergies du Maître Saint-Germain
Par Pierre Lessard
Prismayam, le 22 mars 2011


Pour plus d’informations sur nos activités et formations : www.rayonviolet.com

lundi 21 mars 2011

Les annales de l'Univers

Les annales de l’Univers

Existe-t-il des annales akashiques qui contiennent les mémoires de toutes les planètes ? « Tout ce qui vit est enregistré dans les annales akashiques ou les annales de l’univers. Rien n’est perdu des expériences, puisque tout y est imprégné et va au Père, à la Source, à Dieu.

Donc que ce soit au niveau d’un individu, au niveau d’une planète ou au niveau d’un système solaire, à partir du moment où il y a vie, à partir du moment où il y a Dieu en chaque chose, tout est imprimé dans l’immense livre de l’univers.

C’est beaucoup plus grand que les anales akashiques qui correspondent à l’humain ! Il est plus juste de parler de l’immense livre de l’univers. Ce n’est pas un livre comme vous l’entendez sur Terre, c’est une imprégnation plus vibratoire et énergétique qu’un livre.
Il doit en être ainsi car la mémoire de toute vie est imprégnée profondément dans chacune des parcelles de vie qui émanent de la Source, qui émanent de Dieu, que ce soit des « petites » parcelles de Lui qui sont dans les corps humains ou les immenses sphères comme le soleil, comme les planètes. Il est bien évident que dans un soleil il y a beaucoup plus d’imprégnation, beaucoup plus de présence de la Source que dans un être humain.

Lorsque l’être humain aura fini son périple dans la matière, il aura fait grandir, au travers de toutes ses expériences, la partie divine qui est en lui. Comme l’âme est imprégnée de toutes les expériences, elle transmet à la Partie Divine la substance la plus importante de toutes ces expériences et fait grandir cette Partie Divine.

L’Amour qui émane de chaque être grandit au fur et à mesure qu’il expérimente la vie et qu’il expérimente. La Partie Divine, elle, grandit au travers de tout l’Amour qui émane de la vie, que ce soit celle de l’être humain, de vos Frères de Lumière ou d’une planète.
Nous, vos Frères de Lumière, grandissons au niveau de l’Amour, au niveau de notre Partie Divine, lorsque nous nous investissons dans cet Amour. Nous le sentons parce que plus nous donnons de l’Amour plus nous en avons à donner. Vous, humains, pouvez également ressentir cela. C’est comme une nourriture que vous donnez à votre Partie Divine, et c’est cette nourriture qui la fait grandir.

Tout a besoin de nourriture ! Votre corps a besoin de nourriture, vos corps subtils ont besoin de nourriture, toute vie dans l’univers a besoin d’une nourriture adaptée à ses diverses formes. La seule vraie nourriture est l’Energie Amour, parce que cette énergie nourrit aussi bien les corps de matière que les corps subtils, elle nourrit aussi ceux qui n’ont plus de corps, elle nourrit les planètes qui ont un corps différent et le soleil qui a évidemment un corps différent.

Rien ne se perd des expériences vécues, que ce soit au niveau humain, au niveau animal, au niveau des divers règnes ou au niveau de la planète.

Votre Mère la Terre a une immense imprégnation de tout ce qui est vécu sur elle et en elle depuis la nuit des temps. Tout est imprégné : vos souffrances, vos bonheurs. Donc à force de souffrances elle manifeste sa propre souffrance par ce que vous appelez des tremblements de terre, des volcans, des inondations et des grandes tempêtes. Ce sont des manifestations de sa propre souffrance qui souvent est générée par vos propres souffrances. La loi de cause effet joue aussi à ce niveau-là.

Si vous étiez toujours dans la joie, dans l’Amour, dans la paix, dans le respect, votre Mère la Terre serait merveilleusement heureuse et il n’y aurait aucune manifestation de violence de sa part, il n’y aurait plus de cataclysmes.

Enfants de la Terre, n’oubliez pas que ce que vous vivez a une immense importance pour vos âmes et également une immense importance pour la planète Terre, parce que la conscience de toutes les sphères, que ce soit la planète Terre ou toutes les planètes de votre système solaire, va énormément évoluer. Tout va se transformer, de la plus petite particule divine à la plus grande ».

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
* qu'il ne soit pas coupé
* qu'il n'y ait aucune modification de contenu
* que vous fassiez référence à notre site ducielalaterre.org
* que vous mentionniez le nom de Monique Mathieu

samedi 12 mars 2011

réflexion sur les partis politiques

Bonjour à tous,

Je recopie ici une réflexion que j'ai envoyée, spontanément, au nouveau parti politique fondé entre autres par François Legault, la Coalition. Je n'ai reçu aucune réponse. Alors, je le publie sur mon blog.


Variations sur un même thème,
ou changer quatre trente sous pour une piastre???!!!

Essai

23 février 2011


Un nouveau parti politique? Hum…
Je déteste les éteignoirs. Vous savez, ces gens qui vous préviennent que vous pourriez vous faire frapper en traversant la rue? Comme si vous ne le saviez pas déjà…
Et j’imagine que vous êtes remplis d’enthousiasme et d’idéaux, ce que je respecte profondément.

Mais j’ai envie de vous partager ma réflexion. Je suis une femme engagée, bien que je me sois fortement désintéressée de la politique au point de ne même plus avoir envie d’aller voter. Pourquoi? Vous l’aurez deviné en lisant le titre de cet « essai ». Je ne peux pas vous dire si les concepts et/ou suggestions dont je vous ferai part ici sont « de droite » ou « de gauche », « pro-socialiste », rejetant le « néo-capitalisme », etc. Je ne maîtrise pas ces concepts.

Mais depuis fort longtemps, mon dada est la nature humaine. J’aime observer les gens, les situations et faire des liens. Ce que j’observe actuellement, c’est un désintéressement par rapport à la politique, un défaitisme, une écoeurantite profonde chez les gens. J’observe que des tonnes de Québécois prennent des antidépresseurs. Les gens sont apathiques. Ils ont de la difficulté à croire qu’on puisse changer les choses. Ils sont donc amorphes.

J’observe le gouvernement actuel et je le trouve corrompu jusqu’à la moëlle. Le travailleur moyen au Québec est taxé jusqu’à environ 60% (déductions à la source, plus toutes les autres taxes). On va bientôt taxer l’air qu’on respire. Les fonctionnaires dépensent cet « argent sacré » que les gens gagnent à la sueur de leur front, de plus en plus difficilement, comme des enfants dans un magasin de bonbons. Ils le « garrochent » par les fenêtres. Dès qu’ils arrivent au pouvoir, le « party » commence. C’est tellement facile de dépenser l’argent des autres. On presse les gens comme des citrons… jusqu’à la dernière goutte. Le Ministère du revenu est devenu une grosse agence de collection qui utilise des méthodes pour le moins « questionnables » (je suis polie) pour faire cracher le contribuable jusqu’à sa dernière cenne.

Et nos fonctionnaires (en période de « crise économique majeure ») se payent des chambres d’hôtel à des coûts astronomiques, s’offrent des thérapies et des ateliers de toutes sortes (que le contribuable n’a plus les moyens de s’offrir – ça l’aiderait pourtant à lâcher ses antidépresseurs), payent des gens pour venir arroser les plantes qui égayent leurs bureaux (l’exercice leur ferait pourtant du bien!), etc. Et j’en passe! Il y a plusieurs articles parus sur Internet que je pourrais vous envoyer, mais j’imagine que vous avez dû les lire comme moi. On pourrait écrire un livre, mais le lecteur aurait envie de vomir. Je trouve ça aberrant et indécent. Cet « argent sacré » devrait être géré avec le plus grand respect, en « bon père de famille ». Et il y aurait un grand nettoyage à faire pour mettre un grand nombre de fonctionnaires à la retraite (en le faisant d’une façon saine, en les aidant à reconnecter avec leurs idéaux, leurs talents, et à se créer un nouvel emploi stimulant – ce n’est pas aussi compliqué que ça en a l’air). Déjà là, on pourrait réduire les impôts de beaucoup.

Il y a un mouvement planétaire actuellement, qui va éventuellement rejoindre le Québec. J’observe ce qui se passe en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, et je me dis que la seule différence entre ce qui se passe là-bas et ici, c’est qu’ici, il y a un emballage cadeau. Nous avons une masse d’individus qui travaillent à faire tourner la roue d’une minorité qui s’enrichit démesurément, et qui devient chaque jour plus avide. C’est simple, c’est de l’esclavage! Non, nous n’avons pas aboli l’esclavage. C’est faux. Je ne sais pas s’il y a des juristes parmi vous, mais je crois que l’on pourrait ici parler du concept « d’enrichissement sans cause » et qu’on pourrait invoquer la Charte afin que cet argent soit retourné aux contribuables.

Ce que j’observe des gouvernements des dernières années, c’est que leurs campagnes électorales sont financées par les gens d’affaires qui, une fois que leurs favoris ont gagné leurs élections, veulent un retour de l’ascenseur. C’est peut-être pour cette raison que nos gouvernements prennent des décisions qui semblent aberrantes, vues de l’extérieur. En ce sens, je vous joins le lien d’une vidéo tournée par un amateur aux États-Unis. C’est un simple individu à qui l’on voulait verser 100 000$ pour pouvoir forer sur sa terre afin d’extraire du gaz de schiste. Il a décidé d’aller questionner des gens chez qui la même entreprise effectuait des forages afin de vérifier de quoi il en retournait. Cette vidéo de 21 minutes mérite d’être visionnée. C’est atroce et si éloquent.
(http://www.youtube.com/watch?v=IOIxesWknk0)

J’ai envoyé un courriel avec ce lien au bureau de Jean Charest. En passant, je ne suis pas naïve au point de croire qu’il va lui-même en prendre connaissance. Je ne retiens pas mon souffle en attendant une réponse. C’est juste que je ressens le besoin d’agir. Cela me donne une satisfaction, à la fin de la journée. Je mentionnais entre autres qu’avec une telle vidéo, nul besoin d’enclencher un long processus coûteux pour les Québécois afin de connaître l’impact de ce genre d’extraction sur l’environnement. Et je lui suggérais également de visionner le film « Erin Brokovich », dont je lui citais le synopsis : «An unemployed single mother becomes a legal assistant and almost single-handedly brings down a California power company accused of polluting a city’s water supply.”

Pourquoi je vous dis tout cela? Parce qu’il y a une Erin Brokovich en moi qui sommeillait et qui s’éveille chaque jour davantage et qui en a marre. J’ai la certitude que beaucoup de cas comme celui-là existent au Québec et qu’ils ne demandent qu’à être découverts. Je ne peux plus accepter que des politiciens favorisent leurs amis au détriment du peuple (leur employeur!!!!) et au détriment de l’environnement. Nous sommes en train de détruire cette planète. Je ne sais pas si vous avez des enfants ou des petits-enfants. Quel héritage allons-nous leur laisser? Le règne du dieu dollar doit s’achever. Je ne comprends pas que l’on puisse agir de cette façon. Il faut que ça cesse. La première motivation est probablement celle que je vous ai mentionnée, le financement des campagnes électorales. Je suggère qu’il y a d’autres façons de financer une campagne électorale qui feraient en sorte que, une fois élus, vous ne seriez pas « manipulables ». Si cela vous intéresse, j’ai eu une idée intéressante en ce sens.

Il y a probablement aussi la peur que si les compagnies sont trop taxées, elles vont partir. Eh bien, moi, je dis : Tant mieux, qu’ils partent, ces pollueurs! Nous allons démarrer des COOP dans lesquelles des artisans fabriqueront ces biens qui étaient fabriqués par ces compagnies sans scrupules et sans conscience (environnementale ou autre), des artisans qui auront la fierté du travail bien fait. Cela permettrait aux gens de laisser aller leurs antidépresseurs. La créativité favorise la guérison! Et nous pourrions avoir des biens durables et cesser de traiter la terre comme si elle était une poubelle. Avec le modèle actuel, où allons-nous enfouir tous ces déchets, à long terme???

Je vous dis tout cela parce que je crois que lorsqu’on se donne la peine de mettre sur pied un nouveau parti politique, c’est que l’on a des idéaux et qu’on pense pouvoir faire mieux que les précédents. Mais si les ingrédients demeurent les mêmes qu’actuellement, je ne vois pas comment vous pourrez arriver à un meilleur résultat. Je crois que l’heure est à la réflexion, afin d’éviter de répéter ce qui a été fait jusqu’à maintenant.

Je crois que le système d’imposition actuel ne fonctionne pas. Il ne taxe pas les plus grands pollueurs, qui dilapident les ressources collectives. Il demande trop aux plus démunis, et même à la classe moyenne. Au niveau d’imposition actuel, les gens travaillent jusqu’en juillet avant que leur argent soit à eux. C’est indécent! Je vous suggère de lire le livre « Ces riches qui ne payent pas d’impôt », de Brigitte Alepin. C’est assez éloquent. Je pense que tous les Québécois devraient le lire.

Je suis allée voir le documentaire sur Pierre Falardeau, dernièrement, et bien que je ne sois pas une « fan », j’ai été touchée par sa quête de liberté et par son intégrité. J’ai reconnu une partie de moi en lui. Il disait que nous sommes des « colonisés ». Il avait raison. Cela m’a aidée à comprendre pourquoi nous sommes des « mous » au Québec. Du moins, nous l’avons été jusqu’à maintenant. Mais cela va bien au-delà de l’indépendance; c’est beaucoup plus vaste, plus profond, et c’est planétaire. Je répète : une majorité qui, depuis toujours, fait tourner la roue d’une minorité. Et le grand mouvement actuel d’affranchissement va nous rejoindre, de cela je suis certaine. C'est un tsunami qui va déferler. J’ai d’ailleurs l’intention d’y contribuer, d’une façon ou d’une autre. Je crois que les Québécois vont sortir dans la rue eux aussi, paisiblement je l’espère, pour s’affirmer, reprendre leur pouvoir, qu’ils ont remis à papa (le gouvernement), par insécurité, en espérant que papa serait à la hauteur. Ce modèle ne fonctionne pas. Papa n'est pas à la hauteur.

Je vous suggère fortement d’écouter le film « Revenu de base inconditionnel», dont voici le lien, afin d’alimenter votre réflexion. Je vous en fais un court résumé (je ne le maîtrise pas; je vais devoir le réécouter). Un revenu de base pour tous, qui permet à chacun de vivre modestement. Fini l’insécurité. On diminue automatiquement la violence. Les coûts en santé vont diminuer de façon drastique. Cela ne tue pas l’entrepreneurship, mais donne un meilleur pouvoir de négociation à l’employé, car il n’a pas absolument besoin de travailler (au revoir syndicats!). C’est un modèle qui est présentement étudié en Autriche, en Allemagne et en Suisse. Les économistes questionnés disent que l’argent est là, déjà disponible. Il ne s’agit que d’un transfert. Ne manque que la volonté politique. Il n’y a plus d’impôts prélevés à la source. On va pouvoir fermer l’agence de collection et envoyer ses sbires à la retraite (et je n’exagère pas), à défaut de les mettre en prison. Une seule taxe, la TVA (taxe sur la valeur ajoutée). Ainsi, plus les gens consomment, plus ils payent des impôts. Les mieux nantis, c’est connu, dépensent davantage, donc ils sont davantage taxés. N’y a-t-il pas là une grande justesse(justice)? Enfin!!!
(http://www.myspace.com/orchestrepoetique/blog/540835686)

Je sais que ce n’est pas nouveau, mais je crois que le moment est venu. Je répète: ne manque que la volonté politique. Vous savez, vous pouvez répéter ce qui a été fait jusqu’à maintenant et je crois qu’avec la grande vague qui déferle actuellement sur le monde, vous allez être renversés éventuellement (si vous accédez au pouvoir), comme les gens l’ont fait en Islande, spontanément et sans violence, ou vous pouvez choisir de faire les choses différemment. Nous sommes à un point tournant. Sauterez-vous dans le train, ou resterez-vous sur le quai? Serez-vous des avant-gardistes, des visionnaires? Attendrez-vous que le peuple vous oblige à le faire?

Zut, je ne vous ai pas parlé du mouvement planétaire « Ville en transition(Transition Town) » qui fait des bébés un peu partout. Vous savez, si le système ne change pas, les gens vont en sortir et il va s’effondrer. Il n’en est pas loin, d'ailleurs. J’espère que vous aurez la curiosité d’aller voir ce dont il retourne sur Internet. Je ne sais pas. J’ai eu envie de vous écrire pour stimuler votre réflexion et pour vous donner un reflet honnête de ce que pensent pas mal de gens actuellement et qu’ils ne prennent pas le temps de mettre par écrit. J’aimerais sincèrement avoir envie d’aller voter à la prochaine élection… J’aimerais collaborer à un nouveau parti politique humaniste, visionnaire, qui a réellement à cœur le bien-être des citoyens et de la planète, qui n’est pas avide de pouvoir, qui n’a pas uniquement envie de se remplir les poches et celles de ses amis, qui ne pense pas qu'à être réélu quatre ans plus tard, et qui a une vision à long terme.

vendredi 4 mars 2011

Aide humanitaire version 2011

Bonjour,

Je vous partage un extrait du livre le plus extraordinaire - je crois - qu'il m'ait été donné de lire, mis à part "Mille soleils" de Dominique Lapierre. C'est très inspirant. Comment aider les gens, d'une façon saine qui leur permet de reprendre leur pouvoir.

Extrait du livre « L’Âme de l’argent »,
de Lynne Twist

Les Sept Magnifiques

Le Bangladesh est une nation asiatique comptant plus de 130 millions d’habitants sur une superficie de la dimension de l’Iowa. C’était autrefois une terre d’abondance, couverte de forêts tropicales luxuriantes recelant une diversité de plantes et d’espèces animales, et foisonnant de ressources naturelles. Dans les années 1900, le territoire fut dépouillé de ses forêts par des puissances étrangères, qui s’en allèrent ensuite. Le pays fut dévasté par la guerre et les conséquences des mauvaises politiques d’attribution des terres. Du fait de la disparition des arbres et de la végétation jadis florissante, des inondations saisonnières vinrent encore éprouver le pays et son peuple. Deuxième nation la plus pauvre du monde, d’après un rapport des Nations unies datant de la fin des années 1970, le Bangladesh devint le récipiendaire d’un autre type d’inondation : une affluence de secours. Sur une brève période, ce pays devint presque totalement dépendant de sources extérieures. Considéré par le reste du monde comme un gigantesque bol de mendiant, il était également perçu ainsi par ses propres habitants. Les Bangladais avaient acquis la certitude qu’ils étaient un peuple désespéré, incapable, et qui devait dépendre d’autrui pour le minimum vital.

Au cours de ce cycle de désintégration des villages et des communautés, les villageois du district de Sylhet baissèrent les bras. Ils prévoyaient soit de quitter la région pour chercher ailleurs leur subsistance, soit d’envoyer les hommes vers des villes ou des agglomérations plus importantes afin qu’ils y trouvent du travail et puissent nourrir leur famille. Sylhet est situé dans la région montagneuse du nord du Bangladesh et son élévation lui permet d’échapper aux inondations qui submergent périodiquement les vallées. Ces hauteurs sèches étaient depuis longtemps envahies par une jungle de broussailles épineuses, un type de plante donnant des baies empoisonnées et dont les arbustes enchevêtrés ressemblent à un immense carré d’églantiers, inaccessible, inextricable et dangereux. Une zone envahie avait été désignée propriété gouvernementale et les paysans n’avaient pas l’autorisation de la développer. Cependant, ces arbustes épineux et vénéneux s’étendaient et empiétaient sur les minuscules lopins de terre que les villageois tentaient de cultiver, étouffant les cultures et empoisonnant le sol.

Des générations de villageois avaient tiré une maigre subsistance des lots minuscules que le gouvernement leur avait accorés, mais la tâche s’avérait peu à peu impossible. Les jeunes mendiaient sur les routes et se livraient au vol. La criminalité sévissait. Un jour vint où les villageois renoncèrent à leurs terres improductives, prêts à prendre des mesures draconiennes. Plusieurs s’apprêtaient à quitter le village et à s’installer ailleurs avec leur famille; d’autres renonçaient à garder intacte l’unité familiale et les hommes étaient envoyés à l’extérieur, en quête de travail. Les conversations entre villageois prirent un caractère urgent et pragmatique. Où pouvaient-ils aller? Où envoyer leurs hommes pour qu’ils réussissent à subvenir aux besoins de leur famille? On parlait aussi de solliciter l’aide des États-Unis pour acheter de la nourriture et d’autres biens sans avoir à travailler. Les gens de Sylhet avaient donc baissé les bras. Épuisés et résignés, ils avaient l’impression que quelqu’un d’autre, quelque part ailleurs, devait détenir la réponse à leur problème, car ils ne pouvaient tout simplement pas la trouver seuls. A cette époque, The Hunger Project s’impliquait plus activement au Bangladesh. Les agences d’aide indépendantes y abondaient, et elles accomplissaient un travail héroïque et inspirant. Néanmoins, les initiatives qui semblaient apporter des améliorations durables provenaient des Bangladais eux-mêmes. La désormais célèbre Grameen Bank, créée par le docteur Muhammed Yunus, est un programme de microcrédit procurant des prêts à des petites entreprises gérées par des femmes travaillantes, mais démunies; et le BRAC, une action pour développer les villages, conçue par le leader bangladais Faisal Abed, a connu un succès retentissant là où des étrangers connaissant mal le peuple avaient échoué.

Ces réussites et ces expériences dans d’autres régions nous avaient confortés dans notre certitude que les Bangladais eux-mêmes possédaient la clef de leur développement et que l’aide extérieure faisait systématiquement d’eux des mendiants sur le plan psychologique, plutôt que les auteurs de leur culture.

Comme première étape dans l’établissement d’un partenariat efficace, nous avons examiné ensemble étroitement la culture des Bangladais, leurs attitudes et leurs croyances quant à leurs propres capacités, ainsi que leur résignation et leur désespoir. Il était évident que, après tant d’années à vivre de l’aide internationale, les gens avaient perdu le sentiment de leur compétence et toute vision d’un pays capable de réussir. Lors de nos rencontres, les dirigeants bangladais ont déterminé que ce qui manquait, ce dont l’apport permettrait à leur peuple de retrouver l’autosuffisance, c’était une vision de leurs atouts et leurs aptitudes. The Hunger Project s’engagea donc, en tant que partenaire, à élaborer un programme visant à permettre aux Bangladais de retrouver une vision d’eux-mêmes et de leur pays, avec la conscience des avantages se trouvant à leur disposition et des stratégies nécessaires pour réaliser leurs projets. De ce partenariat naquit le Vision, Commitment and Action Workshop, dont les participants devaient s’impliquer dans une série de groupes de discussion et se livrer à des exercices de visualisation où l’on envisagerait un Bangladesh autosuffisant, autonome : le Bangladesh sain et prospère pour lequel ils avaient combattu lors de leur lutte pour l’indépendance.

Au Bangladesh, n’importe quel type de réunion attire des centaines, voire des milliers de gens. On se rassemble souvent dans les parcs et les places des villages. Dacca, la capitale, possède un jardin public pouvant contenir plus de mille personnes, et c’est là que nous avons lancé certains des premiers ateliers de « Vision, engagement et action ». Nous annoncions l’assemblée et, à l’heure dite, le parc était bondé. Ce lieu n’était pourtant pas une délicieuse retraite pastorale, mais un enclos où l’herbe poussait à peine, et il se trouvait soudainement rempli de centaines de ces merveilleux Bangladais au teint cuivré, serrés les uns contre les autres, avec des bébés et de jeunes enfants. Tous étaient assis et buvaient avidement nos paroles, attentifs à tout ce qui était susceptible de leur être utile.

Le programme débutait par de la musique, quelques présentations, des paroles inspirées des dirigeants communautaires et quelques exercices interactifs de départ afin d’amener l’énergie de la foule à se focaliser sur la tâche à accomplir. Nous entamions ensuite la visualisation; chacun était invité à fermer les yeux et à imaginer à quoi ressemblerait un Bangladesh autonome et autosuffisant.

A quoi donc ressemblerait un Bangladesh qui exporterait des produits de la meilleure qualité? A quoi ressemblerait un Bangladesh renommé pour son art, sa musique et sa poésie? A quoi ressemblerait un Bangladesh qui serait membre contributeur de la communauté globale, plutôt que son plus important bénéficiaire? A quoi ressemblerait un Bangladesh où les dirigeants, femmes, hommes et jeunes gens, apporteraient leur contribution à la société?

Au début, les gens demeuraient immobiles, les yeux clos, le visage dénué d’expression. Un grand silence recouvrait la foule, perdue dans ses pensées. Après quelques minutes, j’ai remarqué des larmes coulant sur la figure d’un homme, puis sur celle d’un autre, puis un troisième. Les yeux toujours fermés, ils pleuraient en silence. Puis ce ne fut plus trois ou quatre, ni dix ni vingt figures baignées de larmes. Parmi cette foule de milliers de personnes, il y avait des centaines de visages larmoyants. C’était comme si, au cours de toute leur existence, ils n’avaient jamais songé qu’ils pouvaient être autonomes et autosuffisants, et constituer une nation participante. Ils n’avaient jamais imaginé que leur pays pourrait apporter quelque chose aux autres, ni que leur peuple pourrait se distinguer par d’admirables qualités et jouer un rôle unique dans la communauté internationale. C’était là une idée extraordinaire!

Après la méditation-visualisation, les participants partagèrent les visions qu’ils avaient construites pour leur village, leur famille, leurs écoles, leur chez-soi, leurs affaires, leurs enfants et leurs petits-enfants, donnant ainsi à ces visions une réalité aussi palpable qu’exaltante. L’étape suivante de l’atelier exigeait que les participants s’engagent à réaliser leur vision. Ils se débarrassèrent alors de leur peur et de leur anxiété, de leur sentiment d’insuffisance et d’inaptitude, pour assumer leur création et s’engager à la réaliser. Lors de cet exercice, leur posture et leur expression se modifièrent. Ils avaient visiblement acquis de la force. Leur détermination et leur volonté étaient contagieuses; l’impossible devenait possible. Pour finir, ils se répartirent en petits groupes afin d’élaborer ensemble les mesures à prendre pour concrétiser leur vision. Celles-ci étaient pragmatiques, locales, praticables, mais conformes à leurs nouveaux engagements et entièrement au service de leur vision. Chacun se réévaluait et reconsidérait sa famille, son village, son pays; désormais, ceux-ci lui paraissaient aptes, plein de ressources, et puissants, autonomes, autosuffisants.

Bientôt, nos ateliers se multiplièrent; on y faisait appel lors d’assemblées convoquées un peu partout, dans des villes ou des villages, voire au sein de familles. Et, chaque dimanche, le rituel se répétait au parc de Dacca.

Un jour, l’un des chefs d’un village de Sylhet vint assister, presque par erreur, à un atelier « Vision, engagement et action ». Ce chef, Zilu, rendait visite à son cousin en ville, et ce dernier le convia à venir au parc avec lui pour voir de quoi il retournait. Zilu n’avait aucune envie d’y aller. Il désirait discuter avec son cousin de la possibilité de s’installer chez lui avec sa famille, de partager sa maison, de sorte qu’ils puissent tous quitter leur village désolé; il avait bon espoir de dénicher du travail en ville et d’entamer ainsi une vie nouvelle. Cependant, le cousin réussit à le convaincre d’aller assister à l’atelier.

L’expérience offerte par le séminaire séduisit entièrement Zilu, qui prit conscience de son engagement envers son village et la communauté avoisinante. Il demeura à Dacca trois jours de plus pour participer à une formation lui permettant de diriger lui-même des ateliers, puis il rentra à Sylhet, avec pour bagages sa formation et sa vision.

De retour chez lui, il convoqua ses six meilleurs amis et leur présenta l’atelier. Désormais munis de cette vision partagée et d’un engagement sans bornes à développer les ressources humaines et naturelles de leur secteur, les sept hommes élaborèrent un projet novateur de commerce agricole qui avait pour but de sortir la région de l’indigence et de la mener éventuellement à la prospérité. Ils baptisèrent leur projet Chowtee : un pas courageux vers l’autonomie.

Je me suis rendue à Sylhet à peine quatre mois plus tard, en avril 1994, en compagnie de dix-sept importants donateurs du Hunger Project. Zilu nous avait invités pour nous faire voir les progrès accomplis par lui et ses amis dans la région et nous remercier pour ce que nous apportions à son pays et à son peuple. Lui-même et ses amis, que nous avons surnommés « Les Sept Magnifiques », nous racontèrent l’histoire de la métamorphose de leur région et nous montrèrent les résultats obtenus.

Zilu expliqua comment il était rentré de Dacca, après le séminaire, ce jour de décembre, et avait jeté un regard différent sur les ressources dont disposait son village. Il avait alors résolu de faire naître une vision, un engagement et un plan d’action. Une fois que ses six amis se furent aussi engagés, l’étape suivante consistait à évaluer les ressources qui avaient été négligées auparavant. En bordure de la ville se trouvaient les terres gouvernementales en jachère, ingrates et couvertes de ronces aux baies empoisonnées. Les sept hommes allèrent rencontrer des représentants du gouvernement et obtinrent l’autorisation de dégager dix-sept acres des enchevêtrements végétaux qui avaient envahi leurs terres. Ils s’adressèrent ensuite à la communauté afin d’obtenir les sommes requises pour se procurer équipements et fournitures. En soutien à l’initiative, les villageois puisèrent dans leurs maigres économies, et les hommes recueillirent ainsi les mille takas nécessaires – environ 750 dollars américains à l’époque. Pour finir, ils offrirent leur propre version de l’atelier Vision, Engagement et Action à 600 personnes de ce village de 18 000 âmes.

Ces 600 participants se mirent au travail, construisant une route le long de la bordure du champ et commençant à le dégager des broussailles. Impressionné par leur idée, leur clarté et leur dévouement, le gouvernement leur accorda encore une centaine d’acres à défricher. Aux jeunes qui s’étaient tournés vers le crime et la mendicité, ils apprirent à cultiver la terre et à élever des animaux. Ils formèrent des femmes indigentes, dont plusieurs veuves, aux techniques agricoles. Une fois le terrain dégagé, ils découvrirent, à leur grande surprise, un lac jusqu’alors inconnu ainsi qu’un ruisseau foisonnant de poissons.

La région tout entière était désormais cultivée, fournissant des denrées, du poisson, une formation et des emplois à des centaines de gens. L’ensemble des 18 000 habitants des environs avait profité de cette action; une zone qui était auparavant affligée par un dénuement sans espoir était en voie de devenir autosuffisante, voire prospère. Fait inouï, le taux de criminalité avait baissé de 70%!

Accompagnés des Sept Magnifiques et de Zilu, nous nous sommes baladés dans les champs cultivés, et avons visité les pêcheries et les zones de formation. Face à leur vitalité, à leur joie et à leur réussite, nous étions transportés de joie. En marchant à leurs côtés, j’ai pris conscience qu’ils avaient réalisé ce prodige pratiquement sans aucun apport extérieur. Dès le départ, ils avaient sous la main ce qu’il fallait : la terre, l’eau, l’intelligence, les muscles et la capacité de s’en sortir. Néanmoins, en raison de l’atmosphère induite par les secours au « tiers-monde », ainsi que leur impuissance et leur incompétence présumées, ils avaient perdu de vue ces ressources et ces aptitudes. Dès qu’ils eurent acquis une perception nouvelle d’eux-mêmes ainsi que le sentiment de constituer un peuple fort, habile et créatif, leur dévouement s’avéra sans bornes. La réussite était inévitable.

Mon regard embrassant ces champs, naguère une jungle de broussailles impénétrables, j’ai songé à nos propres existences et à ce qui recouvre le terroir de nos rêves, voilant temporairement notre vision intérieure ou notre capacité de voir. Dans leur monde, c’était la jungle, et le message déstabilisant des secours internationaux leur affirmait qu’ils étaient incomplets, nécessiteux et incapables de s’en sortir par eux-mêmes. Tant qu’ils y avaient cru, ils n’avaient pas vu les ressources qui se trouvaient juste là, à leur portée. Dès que leur attention s’était reportée sur leurs richesses intérieures illimitées, les ressources extérieures s’étaient matérialisées, soudainement accessibles.

Je n’ai jamais oublié les Sept Magnifiques. La mentalité de victime qui les écrasait peut aussi briser en vous toute faculté de rêver et de visualiser. Quand je m’aperçois que j’essaie d’atteindre ce qui est hors de ma portée, leurs paroles me reviennent à l’esprit. Je sais alors que si je peux réévaluer de l’intérieur et apprécier ce qui est déjà à ma disposition, son pouvoir et son utilité seront décuplés.

Bonne journée!

Lily

Un revenu de base pour tous... mythe ou réalité?

Revenu de base inconditionnel : une idée qui fait son chemin

Yep !

Comme on nous en parle et qu'on nous en reparle et au cas ou vous n'auriez pas l'info...

ça cause donc pas mal en ce moment d'un film gratuitement visible sur le net et qui cause du revenu de base.

Kezaco le revenu de base ? Quelles billes tirées du site "Le revenu de base".
http://le-revenu-de-base.blogspot.com/

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Le revenu de base inconditionnel est une vieille idée. Elle est apparue pour la première fois dans les utopies de la Renaissance, chez Thomas More par exemple.

On la retrouve en marge des Lumières, en marge de la fondation des Etats-Unis et de la révolution française.

Dans les années 60, le revenu de base a été sérieusement discuté aux Etats-Unis avec les idées de Juliet Rhys-Williams et le modèle d’impôt négatif de Milton Friedman. Des essais in situ montrèrent qu’avec le revenu de base, seul un groupe de population avait tendance à rester plus volontiers à la maison : les mères qui élevaient seules leur enfant. Un autre phénomène fut constaté : le nombre de divorce augmenta parce que la dépendance financière n’était plus un motif de vie commune.

Le revenu de base inconditionnel est une idée neuve. Il remplace des idées transmises de génération en génération et des notions devenues fausses. Il dissout la sclérose qui fait que l’on s’accroche désespérément à ce que l’on a : à ses idéologies, à ses opinons bien arrêtées, à son poste conquis de haute lutte. Il dissout les blocages du travail, les blocages empêchant une redéfinition de la valeur des prestations, les blocages contre la société future dans laquelle la responsabilité de la personne aura plus de valeur. Et sa vitalité aussi.

Le revenu de base, sans conditions, est une avancée culturelle devenue réalisable grâce à la rationalisation, à la productivité des machines, à la globalisation. Devenue nécessaire à cause de l’individualisation, de l’évolution des parcours de vie et des bouleversements dans le monde du travail. Devenue indispensable pour que le progrès libère l’être humain plutôt que de le marginaliser. Le revenu de base renforce l’être humain face aux systèmes.

Il est changement de paradigme. Il éclaire d’un jour nouveau tous les domaines de la vie, il fait évoluer sa propre manière de voir les choses, il ouvre des perspectives à toutes les fonctions personnelles ou sociales.

Il n’est pas solution à tous les problèmes, mais il rend possible beaucoup plus de solutions.

Il est droit civil économique, comme il n’y en a encore jamais existé dans l’histoire. Il est prolongement de la démocratie dans laquelle le droit à la vie est aussi un droit au revenu. Dans laquelle le droit à développer ses propres capacités suppose un droit au revenu.

Un revenu pour chacun, pour chaque personne sans condition, sans exigence ou mise sous tutelle, suffisamment élevé pour pouvoir vivre modestement.

La fin de prestations sociales qui excluent, la fin du chômage incontournable, la fin des prestations complémentaires, des subventions et de la burocratie qui va avec. À hauteur de son montant, le revenu de base remplace tous les revenus de transfert payés par l’État. Il a des répercussions sur les rémunérations, les salaires et les honoraires dans l’économie privée. Le travail devient moins cher mais est mieux estimé. Le travail volontaire augmente, les initiatives et l’engagement personnel aussi.

Et qu’en est-il des travaux qui doivent être effectués, mais que plus personne ne veut faire car chacun a un revenu de base ?

Il doivent alors être payés suffisamment pour trouver preneur. Car ce travail a forcément de la valeur, vu qu’il est tellement indispensable et que vous ne voulez pas le faire vous-même.

Et qui doit payer ce revenu de base ? D’où vient l’argent ?

Qui est motivé pour être performant ? Et la discipline ?

Et les étrangers, viennent-ils tous ici pour en profiter ?

Et ceux qui ne font que trainer aujourd’hui, ne sont-ils pas totalement exclus de la société ?

Et ceux qui ont déjà beaucoup d’argent, doivent-ils aussi recevoir un revenu de base ?

Est-ce que le revenu de base est un thème libéral ? Ou bien de gauche ? Ou bien des chrétiens?

Est-ce que les hommes sont mûrs pour plus de liberté ? Pour plus d’égalité ? Pour plus de fraternité ?

Quel travail feriez-vous, si votre revenu était assuré ?

« Le revenu de base, une impulsion culturelle », le film, 100 mn. Il suscite beaucoup de questions, il répond à beaucoup de questions, il jette un regard étonnant sur des choses que l’on n’a pas envie de voir.

Regarder ou télécharger le film :
http://www.kultkino.ch/kultkino/besonderes/le_revenu_de_base_film_francaise