vendredi 30 octobre 2009

L'ÉNERGIE LIBRE AU QUOTIDIEN

Bonjour à tous,

Je réfère les nouveaux lecteurs à mon article précédent sur "L'énergie libre comme solution aux changements climatiques". Si Tesla avait prévalu, nous n'en serions pas là à chercher des solutions pour réduire la pollution. Il n'y aurait tout simplement pas de pollution, ou si peu...

Je vous invite à lire le livre de Jeane Manning, journaliste scientifique, qui a vraiment fait le tour de la question. Je vous souligne qu'avant de faire des recherches en vue d'écrire son livre, elle ne croyait pas à l'énergie libre.

Comment intégrer dans notre quotidien une énergie invisible, illimitée, incolore, inodore, et surtout gratuite, qui nous entoure et qui provient de l'espace? Voici ce qu'en dit Jeane Manning, à la page 248 de son livre:

"À quoi ressemblerait un monde disposant des nouvelles énergies? Envisageons les possibilités:
Au lieu de mener des guerres du pétrole ou de soutenir financièrement les centrales nucléaires, les gouvernements convertissent les centrales de manière à fonctionner aux technologies énergétiques non polluantes, et mènent des projets d'assainissement de grande envergure. Mais la majeure partie de l'électricité est produite par des appareils privés, de tailles variables: depuis le générateur dans son jardin jusqu'à la centrale assez puissante pour éclairer toute une ville.

Les océans, les rivières et les forêts ne sont plus menacés d'être à nouveau contaminés par des déchets radioactifs, des pollutions de pétrole ou des pluies acides.

Sur les autoroutes et dans les villes, la circulation bourdonne tout doucement, le rugissement des moteurs à combustion interne appartenant au passé. Même au centre des villes, l'air sent bon et pur. Les personnes qui font du jogging le long des voies rapides peuvent se remplir les poumons d'air propre et frais.

Comme les cheminées des centrales crachent moins de produits polluants, la terre devient partout plus propre et se refait une santé. Et le fait qu'il n'y a plus de moteurs à essence ou à diesel qui éjectent des métaux lourds par leur pot d'échappement contribue à ce rétablissement. Par conséquent, les fruits, les noix et les légumes peuvent pousser partout, depuis les zones vertes jusque dans les jardins derrière les maisons en pleine ville. Quiconque possède un toit plat peut construire une petite serre, qu'il pourra chauffer en hiver avec des appareils sans combustibles.

Les avions à réaction sont convertis à utiliser de l'eau comme combustible, grâce à une technique qui permet en même temps de décomposer les oxydes chimiques qui, aujourd'hui, contaminent l'atmosphère. C'est ainsi que les avions régénèrent la couche d'ozone dans la couche supérieure de l'atmosphère, au lieu de la détruire. Ceci va permettre de résoudre un tas de problèmes, depuis le cancer de la peau chez les hommes jusqu'au dépérissement du règne végétal.

Un très grand nombre d'emplois constructifs apparaissent sur le marché du travail, grâce à la combinaison d'une énergie propre et abondante et d'une transition graduelle à des technonologies en harmonie avec la nature.

La vitalité des gens augmente, car ils respirent un air riche en oxygène, boivent de l'eau non polluée et consomment des aliments sains, et cela leur permet de développer une merveilleuse spirale divergente de confiance, de créativité et de détermination à résoudre les problèmes de l'humanité.

Quel genre d'appareils pourrait-on trouver sur le marché?"

Pour connaître la réponse à cette question, je vous invite à suivre mon blog dans les prochaines semaines.

"Oui, mais pourquoi ça n'a pas émergé avant", me direz-vous? La réponse est simple: Ce n'est pas payant pour les multinationales, vous savez, celles qui financent les partis politiques? On consomme de moins en moins de médicaments, puisqu'il y a moins de pollution. Et le pétrole.. Moins de taxes dans les poches de nos gouvernements.. Et Hydro-Québec... oh là là, la vache à lait de notre gouvernement. Et nos emplois? Oh là là que nous avons peur de perdre notre prétendue "sécurité" qui nous pousse, inconsciemment, à avoir des emplois que nous n'aimons pas, auxquels nous nous accrochons malgré tout. Notre peur de l'inconnu est hélas plus grande que notre inconfort actuel. Et vous savez quoi? Je crois que nous avons peur, très peur, de perdre notre confort actuel.

Je vous cite des extraits d'un article que j'ai lu récemment sur un homme qui a inventé une éolienne qui produit de l'eau et de l'électricité.

"Dans les Alpes, on a un air sec. Si ça marche ici, ça fonctionnera encore mieux dans les pays chauds." La prochaine version prévue en 2010 pourra produire 1000 litres quotidiens. "Plus l'éolienne est haute, plus elle produit. Avec un mat de 50m, on pourrait collecter 25000 litres par jour." Contacté par de grandes puissances mondiales, Marc Parent attend aujourd'hui des réponses d'industriels indiens et américains afin de produire son invention en série et ainsi faire baisser les coûts, car "pour aider les plus pauvres, il faut vendre la technologie aux plus riches afin qu'ils la commercialisent, confie-t-il. Au Texas et en Californie, ils connaissent bien la sécheresse. Au Moyen-Orient, ils ont recours au dessalement qui pollue et modifie les écosystèmes. Ce n'est pas viable à long terme!" "Avec mon système, on peut même assurer le minimum vital, sans vent, dans des endroits très isolés."

Quel phénomène étrange permet à une éolienne de fonctionner sans sa matière première? Grâce à l'ingéniosité et l'huile de coude de son créateur! Transportable avec la possibilité d'un montage sans grue, un petit modèle (avec tout de même une capacité de 800 litres par jour) peut être couplé à des panneaux photovoltaïques, à des lignes électriques ou à un générateur "pour faire de l'eau à tout prix, sans vent ni soleil. En cas de catastrophe naturelle, les ONG peuvent approvisionner les populations sinistrées immédiatement en eau et en énergie!" "Deux en un", son éolienne extraordinaire produit de l'eau mais aussi des watts. "Quand on a un air sec la journée et humide le soir, on peut s'en servir pour faire de l'électricité le jour et de l'eau la nuit par exemple." Incroyable mais vrai! Grâce à son invention, une révolution énergétique est en marche. L'eau n'est désormais plus une denrée rare. Par Laure Gareta ( lgareta@laprovence-presse.fr )

Cet homme cherche des industriels pour financer la production de son appareil. Il va vendre son invention et perdre son droit de regard. Des compagnies vont le produire avec une intention complètement à l'opposé de la sienne, avec l'intention de faire des profits, pas pour le plus grand bien de tous. Certains ne pourront pas l'acheter, surtout ceux qui en ont le plus besoin (en Afrique). Si nous n'étions pas dans l'attente que le nouveau monde se crée de lui-même, nous pourrions financer tous ensemble cet homme (10$ ou 20$ chacun) et aider les peuples des pays en voie de développement. Nous pourrions transformer la vie sur notre planète et vibrer de la joie du cœur que l'on ressent lorsqu'on sait qu'on fait une différence, qu'on participe à cette grande communauté qu'est (ou que "pourrait" être) notre planète, si nous nous impliquions, si nous nous relevions les manches. C'est sûr qu'on se sent impuissant, seul chez soi, mais ensemble, nous pouvons déplacer des montagnes. Il faut simplement arrêter d'en parler, et passer à l'action. Cet homme n'imagine même pas que ses concitoyens pourraient contribuer à ce qu'il mette lui-même son invention sur le marché, dans un but de collaboration. Nous sommes conditionnés à penser qu'il n'y a qu'une seule façon de faire les choses. La vieille façon qui, de toute évidence, n'est pas à l'avantage de la collectivité.

Nous sommes dans l'attente que notre gouvernement fasse les choses, prenne les bonnes décisions pour nous. L'état est devenu notre papa. Comme un enfant met sa main dans la main de son père, sans se poser de questions, en toute innocence, nous avons remis notre pouvoir à nos politiciens. Il est temps de le reprendre! Et surtout, d'arrêter de gueuler sans rien faire. Il est temps de passer à l'action... avant que tout s'écroule

Nous sommes des spectateurs de nos vies. Je crois que l'habitude s'est prise en écoutant la télé. Nous avons appris à vivre par procuration, dans le confort de notre foyer. On regarde quelqu'un d'autre vivre des choses passionnantes à notre place, plutôt que de les vivre nous-mêmes. C'est sûr que c'est moins épeurant, moins risqué. Et surtout moins excitant! Je vous invite à éteindre la télé (ou l'Internet) pendant un mois. Vous serez surpris de tout ce que vous allez accomplir. Ou vous allez vous emmerder, vous mettre à vous ronger les ongles, engraisser de 10 livres, mourir d'ennui, ou vous allez passer à l'action, et c'est peut-être vous qu'on va voir à la télé, parlant de votre invention, ou interviewé par une journaliste qui parle de l'œuvre humanitaire que vous avez accomplie, de l'homme qui nourrit les oiseaux, de la femme qui a aménagé un espace dans son garage où tous les jeunes (anciens délinquants) du quartier se retrouvent et réparent des ordinateurs qu'ils distribuent aux moins nantis. Le temps est venu de donner place au rêve qui sommeille à l'intérieur de vous, vous savez, la petite voix qui dit "Si j'avais le temps, j'aimerais faire ceci, faire cela..." Ça fait des années que vous parlez de ce que vous aimeriez faire, si vous aviez le temps, ou peut-être que vous avez cessé d'en parler. Faites-le donc!

Reprenons notre pouvoir. Nous l'avons confié à des gens qui en sont maintenant assoiffés. Ils en deviennent accros. Ne les critiquons pas. Nous affectons notre santé, lorsque nous faisons cela, et gaspillons notre énergie. Nous leur avons remis notre pouvoir sur un plateau d'argent. Choisissons donc consciemment de le reprendre, car notre monde, c'est notre responsabilité. Et vous verrez que si nous changeons d'attitude, la leur va changer. Ils vont ressentir très rapidement notre nouveau choix et vont s'adapter. Ils n'auront pas le choix.

Vous savez, je pense que si j'étais en politique et que j'avais plein de gentils esclaves qui faisaient rentrer de l'argent dans mes coffres sans que j'aie trop d'efforts à fournir, peut-être que cela deviendrait enivrant pour moi. Surtout si ces gens-là ne faisaient que gueuler lorsqu'ils sont insatisfaits de mes services, tout en continuant à déverser malgré tout de l'argent dans mes coffres.

Lorsque j'observe les gens autour de moi, je réalise que notre relation à l'autorité ressemble à celle de la victime face à son tortionnaire, qui en vient à l'aimer parce qu'il lui apporte à manger, parce qu'il lui dit quelques mots, et elle en oublie qu'elle est enfermée dans une cage (parfois dorée!). On fait confiance, comme l'enfant qui met sa main dans celle de son papa, qui ne peut pas imaginer que son papa puisse faire quelque chose de très négatif. Face à l'autorité (les gouvernements), nous avons l'innocence de l'enfant. D'un côté, c'est très beau et, à la fois, cela peut être très nocif, car ce n'est pas papa qui est en face de nous, ce sont des gens qui ont leurs propres intérêts à cœur, qui ont peut-être aussi perdu de vue la raison pour laquelle ils étaient là.

Et si on choisissait de faire confiance à ce que nous sommes capables de créer et que nous avancions tous ensemble?

Lily Monier

vendredi 16 octobre 2009

BLOG ACTION DAY 2009 - L'ÉNERGIE LIBRE : UNE SOLUTION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Bonjour à tous,

Le 15 octobre 2009, c'était le Blog Action Day. L'on invitait les bloggeurs du monde entier à s'exprimer au sujet des changements climatiques. Je vais donc m'exprimer sur le sujet, avec une journée de retard. J'ai décidé d'aller directement à la source. Plutôt que de penser à des façons de réduire la pollution, imaginons que nous cessions de polluer.

Il y a quelques années, j'ai lu un livre qui s'appelait "Énergie libre et technologies", de Jeane Manning, une journaliste scientifique. L'énergie libre, c'est en quelque sorte l'énergie dans laquelle nous baignons à chaque jour sans trop nous en rendre compte, un peu comme les poissons baignent dans l'eau. Une énergie propre nous vient de l'espace, comme de grandes vagues, et soit nous l'utilisons, soit nous la laissons passer, un peu comme quelqu'un prendrait la vague pour surfer. Un peu comme certains profitent d'une opportunité qui se présente dans leur vie, alors que d'autres ne le font pas. Avant de faire la recherche pour son livre, Jeane Manning ne croyait pas à l'énergie libre.

En lisant ce livre, j'ai réalisé que beaucoup de personnes s'étaient affairées, et s'affairaient encore, depuis de nombreuses années (ça a débuté par Tesla) pour tenter de faire émerger cette nouvelle source d'énergie non polluante et illimitée. Des appareils à énergie libre existent depuis très longtemps, qui auraient été saisis par le gouvernement américain sous le prétexte de la "sécurité nationale". Des appareils construits par d'autres chercheurs ont été achetés par les Arabes qui ont tout intérêt à ce que ces appareils n'émergent pas sur le marché.

Tous ces chercheurs ont été freinés, pour toutes sortes de raisons, l'une d'entre elles étant que l'émergence de l'énergie libre dans nos vies risque de perturber grandement, bien que temporairement, l'économie. Imaginez si nous nous débranchions tous de l'Hydro-Québec demain matin. Il importe donc de s'asseoir, d'en parler et de penser à un plan d'action, pour le bien de tous.

Il y a beaucoup de résistances chez tous les joueurs impliqués. L'Être humain n'aime pas le changement. Il a beau être mal dans sa vie, le changement lui fait encore plus peur. Tiens, un bon sujet à aborder dans un autre message!

En fait, plus j'observe la nature humaine( en tout cas les gens que je côtoie au Québec), plus je réalise que nous voulons des garanties. Nous voulons du changement, parce que nous sommes conscients que nous sommes sur la voie ferrée et que le train s'en vient, mais nous avons peur de l'inconnu. Nous aimerions avoir des garanties à l'effet que notre mode de vie ne sera pas perturbé, que nous ne perdrons pas au change. Nous voulons savoir comment ça va se passer. Nous souffrons d'insécurité chronique. Il n'y a qu'à regarder les profits engendrés par les compagnies d'assurance pour le constater.

Une autre chose que j'observe, c'est que la majorité des gens sont dans l'attente. Nous attendons que notre voisin bouge. Ensuite, nous pourrons bouger à notre tour. De quoi avons-nous peur?

Je réalise aussi que nous avons les gouvernements que nous méritons! Nous leur donnons notre pouvoir afin qu'ils nous assurent une pseudo-sécurité. Nous attendons qu'ils agissent à notre place, qu'ils prennent soin de nous, qu'ils aient nos intérêts à coeur. De toute évidence, cela ne fonctionne pas. Nous avons remplacé papa par le gouvernement. Nous voulons croire en leur intégrité. Le contraire est trop dérangeant. Comment imaginer que papa pourrait nous mentir, pourrait vouloir se graisser la patte à notre détriment? Quand je regarde la situation actuelle, je me dis que c'est de l'aveuglement volontaire.

J'ai la conviction profonde qu'avec l'Internet, il n'est plus possible de freiner l'arrivée de l'énergie libre. En effet, les chercheurs ont commencé à faire des vidéos pour montrer aux gens comment fabriquer des appareils à énergie libre. On ne peut plus empêcher l'information de circuler. Il est évident que certains chercheurs ont aussi contribué à ce que ces appareils n'émergent pas sur le marché, parce qu'ils désiraient se remplir les poches. C'est la nature humaine. L'argent est très utile dans notre société. C'est fort compréhensible. Mais d'un autre côté, comment monnayer l'énergie "libre"???? Je trouve que c'est un paradoxe. On va faire payer les gens pour quelque chose qui nous vient du cosmos, qui est gratuit???!!!

J'ai feuilleté, récemment, le livre de Jeane Manning, pour me rendre compte que beaucoup de choses ont été dites au sujet de Tesla. Oui, c'était quelqu'un d'assez excentrique, qui ne semblait pas très en équilibre. Je crois qu'il a vécu des choses très difficiles. Mais son rêve était pur: Il voulait que chacun puisse bénéficier de cette énergie gratuite. Et cela allait à l'encontre des intérêts financiers des autres joueurs impliqués. Alors, on lui a mis des bâtons dans les roues. Tiens, je vous en cite un extrait:

"Ce plan était suffisamment radical pour que Wall Street finisse par lui claquer la porte au nez. C'était à l'époque où les tenants du monopole en électricité étaient sur le point de se faire beaucoup d'argent; aucun d'eux ne voulait faire des vagues.
...
Comme s'il était aveugle aux plans des monopolisateurs, Tesla persista à proposer une nouvelle idée stupéfiante: l'acheminement de l'énergie gratuite à travers toute la planète. En 1893, la même année où il éblouit la société en illuminant l'exposition universelle, Tesla parla de la résonance de la terre au prestigieux Franklin Institute à Philadelphie. La résonance terrestre faisait partie de son rêve de distribution de courant sans fil. Il s'agissait d'envoyer des impulsions électriques de fréquence ou de vitesse vibratoire appropriée, à travers la terre pour créer des ondes d'énergie, tout comme une corde de piano se met à vibrer lorsqu'elle entre en résonance avec la même note jouée sur un autre instrument placé un peu plus loin. Quelques étudiants des concepts de Tesla croient qu'il aurait aussi pu faire entrer en résonance l'air de la haute atmosphère avec celui du sol, comme on fait résonner l'air dans un violon. Ce procédé émettrait également des vagues d'énergie. Cette énergie pourrait alors être captée par une antenne.

Cette expérience aurait réalisé le rêve que Tesla exprima lors d'un discours qu'il tint en 1897, sur la "transmission d'électricité entre deux centrales sans aucun câble de connexion." Il voyait déjà venir le temps où ce système pourrait transmettre les informations, contrôler la météo et distribuer de l'énergie à foison.

N'importe qui aurait été trop absorbé par la gloire et les séries de conférences internationales pour pouvoir réfléchir à ce genre de choses, mais Tesla n'était pas n'importe qui. Ses idées et ses inventions étaient devenues des obsessions, et dans les années qui ont suivi, il demanda et obtint les brevets pour des procédés utopiques de transmission d'énergie et de communication - en courant le risque que ses premières propres inventions soient discréditées."

Si le sujet vous intéresse, je vous invite à aller visiter le site http://www.lumieresurlaplanete.com/, organisme qui s'est donné pour mission de faire émerger l'énergie libre, ou encore de lire le grand nombre d'articles qui sont régulièrement publiés sur le site http://www.lapressegalactique.com/.

Je sais qu'il existe des gens de la trempe de Nikola Tesla dans notre monde actuel. Je les invite à se lever et à passer à l'action. C'est aujourd'hui que ça se passe.

Lily Monier

mercredi 14 octobre 2009

L'impact de la société de performance

Bonjour à tous,



Mercredi à Val-David.
Aujourd'hui, j'avais l'intention de vous parler de ma relation à mon amie Angèle avec qui, à l'époque, j'étais allée en thérapie relationnelle. Mais, ce matin, j'ai parlé à quelqu'un qui m'a raconté le suicide d'une de ses amies, une jeune femme que j'ai croisée à quelques reprises, qui semblait être une personne plutôt joyeuse. Que les apparences sont trompeuses!

J'ai beaucoup de tristesse en pensant à Kim Cousineau, cette jeune femme de 20 ans qui s'est enlevé la vie, qui avait perdu confiance, qui n'y croyait plus. Je crois qu'elle n'est pas la seule, actuellement. Je ressens le besoin d'en parler, afin qu'elle ne reste pas anonyme et aussi afin que son geste puisse servir à d'autres.

Cela a provoqué en moi une réflexion. Je connais bien cette "problématique", puisque j'ai fait un an et demi d'intervention téléphonique à Suicide-Action. Ce fut une des plus belles périodes de ma vie. Étrange, n'est-ce pas? Je me suis sentie tellement utile!

Je rentrais chez moi à pied, après ces soirées remplies d'une extrême intensité, et il m'arrivait de pleurer de joie, peu importe l'issue de mes interventions. J'en suis arrivée à ressentir une grande joie dans mon coeur simplement en me disant "J'étais là et j'ai donné le meilleur de moi-même". Malgré que je n'étais pas toujours satisfaite de la façon dont j'étais intervenue, des paroles que j'avais prononcées, invariablement, je ressentais une grande fierté devant l'effort accompli, le fait que j'offrais mon temps, mon énergie, mon écoute attentive et respectueuse, ma sensibilité, mon empathie. Il m'était facile d'être empathique et d'entrer dans l'univers de l'autre, puisque j'avais moi-même pensé au suicide à plus d'une reprise dans ma vie.

Je vous l'avoue candidement, puisque je prône l'authenticité, et également parce que ce qui m'a beaucoupé aidée à me l'avouer à moi-même, il y a plusieurs années, c'est d'avoir lu dans un livre de Guy Corneau qu'il pensait au suicide à chaque fois qu'il voyait arriver la maladie. J'ai été profondément émue que cet homme public que j'admirais beaucoup puisse se mettre ainsi à nu.

Ce qui m'a été le plus utile dans ce bénévolat, c'était ma capacité à me laisser ressentir les émotions qui faisaient surface en moi tout au long de mon intervention. Parfois, les larmes roulaient sur mes joues pendant que j'écoutais la personne, car ce qu'elle me partageait rejoignait une partie souffrante en moi. Cela me permettait d'évacuer au fur et à mesure. Lorsque j'arrivais à le faire, j'étais plus présente à l'autre. Je démontrais davantage de sensibilité. Mes paroles étaient plus pertinentes.

L'émotion la plus récurrente était un sentiment d'impuissance. Lorsque je demeurais en contact avec cette impuissance, j'arrivais à me détacher du résultat. Je pouvais intervenir avec plus de légèreté. Sinon, j'avais tendance à vouloir sauver l'autre. Quel contrat!

Tiens, parlons donc de résultats! Je pense que l'augmentation des suicides est directement reliée au fait que nous sommes une société de performance. La performance avant toute autre chose! Vite, vite... il faut entrer dans le moule, produire, appartenir, augmenter la marge de profits. Les gens plus vulnérables sont laissés pour compte. L'image est devenue tellement importante. À quel prix? Il devient difficile de demander de l'aide, de montrer sa vulnérabilité. On donne du Ritalin aux enfants afin qu'ils performent. On publie la liste des meilleures écoles. La pression est très forte.

La meilleure façon d'aider quelqu'un? L'écoute empathique. Pas de conseils. Avez-vous remarqué que, sauf exception, les gens ont réfléchi et sont fort conscients des solutions qui s'offrent à eux? Souvent, ils ne sont pas en mesure d'appliquer ces solutions immédiatement dans leur vie, pour toutes sortes de raisons, mais ils savent ce qu'ils ont à faire. Offrir des conseils à l'autre, c'est lui envoyer le message qu'il n'est pas à la hauteur, qu'il n'a pas la capacité nécessaire pour trouver ses propres solutions. Ce n'est pas ce que nous voulons transmettre à l'autre. Lorsque j'ai envie de donner des solutions à l'autre, si je prends le temps de me ressentir, je pourrai constater que je suis dans le "sauveur" parce que, inconsciemment, je ressens de l'impuissance. Si je m'arrête et que je prends le temps de ressentir cette impuissance, je redeviendrai un auditeur empathique et je pourrai vraiment aider l'autre. Je ne pourrai peut-être pas mesurer l'impact de mon intervention. Le lâcher-prise, ça vous dit quelque chose? Je donne le meilleur de moi-même, ici maintenant. Je m'observe. J'écoute ce qui se passe en moi, tout en écoutant l'autre. Même dans l'aide aux autres, la notion de performance est souvent présente!

Si vous avez de la dificulté, si vous êtes découragé, si vous avez perdu espoir et que vous hésitez à en parler autour de vous, je vous encourage à le faire. Nous sommes tous de belles personnes dont la valeur ne se mesure pas à l'état actuel de notre vie, à nos vêtements, à la marque de notre voiture, à notre compte de banque, au fait que nous ayons un partenaire amoureux ou non. Je vous invite à demander de l'aide, en toute humilité. Nous avons tous nos moments difficiles, en dépit des apparences extérieures.

Je vous souhaite la plus belle des journées!

Lily

P.S.: Que faire si je soupçonne qu'une personne de mon entourage envisage le suicide? Je vous transmets ici ce que l'on m'a appris à Suicide-Action, où l'on donne aux futurs intervenants une formation de 50 heures. D'abord demander à la personne "Est-ce que tu penses au suicide?" Si la réponse est oui, la question suivante sera" As-tu pensé à la manière dont tu le ferais?" Si la personne dit oui, on lui demande d'élaborer. À titre d'exemple, si la personne dit "Je me pendrais", on va lui demander "Avec quoi te pendrais-tu?" Si elle mentionne une corde, on va lui demander "Est-ce que tu en as une?" Si la réponse est oui, la question suivante est "As-tu pensé au moment où tu allais le faire?" Cette dernière question est d'une importance primordiale car elle permet d'évaluer l'urgence. Le mieux est de suggérer à la personne de téléphoner à Suicide-Action. Les gens évitent d'aborder le sujet, pensant que cela va encourager la personne à passer à l'action. C'est faux. En vérifiant, cela nous permet d'être dans la réalité, plutôt que dans l'imaginaire, donc dans la peur. Ou il y a urgence ou il n'y en a pas. Lorsqu'il y a un réel problème qui est identifié, on peut passer à l'étape suivante, qui est la recherche de solutions. Tant qu'on évite le sujet, on reste dans un malaise et on ressent de l'impuissance. Il y a beaucoup de personnes qui regrettent de ne pas avoir abordé le sujet directement avec un de leurs proches. Parfois, cela n'empêche pas la personne de passer à l'acte, mais à tout le moins nous pouvons nous dire que nous avons fait ce qui était en notre pouvoir. Chaque fois que j'agis ainsi, peu importe le résultat, je ressens une satisfaction à l'intérieur de moi.




lundi 5 octobre 2009

mon dada... la nature humaine

Bonjour à tous!

J'ai reçu quelques commentaires à mon message sur la "communication authentique". J'avais quelques doutes sur la pertinence de mon exemple "d'authenticité au bureau". Un ami à moi m'a laissé savoir que l'exemple ne lui plaisait guère, en fait qu'il était inconfortable à l'idée de dire à quelqu'un que son haleine laissait à désirer. Nous en avons discuté pendant quelques minutes.
Quelques jours plus tard, il m'a raconté l'anecdote suivante (j'ai modifié quelques détails afin de conserver l'anonymat des personnes concernées). Le lendemain ou le surlendemain de notre échange, une personne arrive chez lui et lui demande si elle sent l'ail. Normalement, il aurait hésité à lui confirmer que c'était le cas, mais suite à notre échange, il a choisi de dire la vérité et a trouvé le résultat intéressant.


De mon côté, j'ai été très émue de constater une fois de plus que lorsque je choisis de m'exprimer face à certaines valeurs, à quel point cela a de l'impact sur la vie des autres. N'est-il pas incroyable qu'une journée ou deux plus tard, une telle opportunité se présente sur la route de cet ami?
Nous avons souvent, tous les deux, des échanges sur nos relations avec les gens de notre entourage. Il sait que je privilégie l'authenticité et que je crois qu'il est important de dire les vraies choses. Mais que sont les vraies choses? En fait, je crois que pour parler de "relation authentique", cette relation doit être fondée sur la vérité. J'ai appris avec les années que je n'avais pas à tout raconter à l'autre, mais à m'être fidèle. Cela signifie pour moi que lorsque je ressens un malaise dans une relation, j'ai le devoir (envers moi-même) de l'exprimer. Et parfois, je vous avoue que je le fais pour rendre service à l'autre.

Il s'agit évidemment de savoir comment le faire avec délicatesse. Sans mettre de gants blancs, je crois qu'il importe de dire les choses avec douceur et amour. Traiter l'autre comme j'aimerais que l'on me traite. J'ai eu l'occasion de me rendre compte que lorsque je m'exprimais avec dureté, d'une façon défensive (avec colère), c'est que j'avais dépassé ma limite. Lorsque j'ai appris la communication authentique, je me suis mise à exprimer tout ce que je ressentais, spontanément, sans avoir de recul. J'ai appris par la suite à user de discernement. Qu'est-ce que le discernement? Selon moi, il y a quelques questions à se poser avant d'exprimer sa vérité.

La première question que je me pose maintenant, c'est de savoir si l'autre personne est importante pour moi. S'il s'agit d'une personne que je croise et que je ne reverrai probablement pas ou avec qui je n'ai pas d'atomes crochus, je choisis parfois de passer mon chemin ou d'observer en silence. Je crois également qu'une partie de moi plus sage est en mesure d'évaluer parfois si l'autre sera réceptif et que mon mental n'est pas toujours conscient de la façon dont cette partie sage de moi effectue son évaluation. Je me fie de plus en plus à cette Sage en moi.

Il m'est arrivé de ressentir un malaise parce que je n'avais pas exprimé ce que je ressentais, pour par la suite me dire que peut-être cette partie sage avait capté des choses que mon mental ne pouvait, lui, capter, à un autre niveau. Il y a le verbal et le non-verbal. Parfois, je m'avance un peu, je vois la réaction de l'autre, et j'ai l'option de battre en retrait ou de continuer. La deuxième question que je me pose est à savoir quelle est ma motivation pour dire ma vérité à l'autre, pour lui refléter quelque chose. Est-ce parce que je désire le changer? Si c'est le cas, j'essaie de m'abstenir. Je n'y arrive pas toujours, mais je sais que ce serait préférable, dans cette circonstance.

Je constate que ma plus grande satisfaction vient du fait de m'exprimer, peu importe le résultat. J'ai aussi appris, avec les années, que ce n'est pas parce que je ne vois pas de résultat que ce que j'ai verbalisé n'a pas eu d'impact. Je pratique le détachement. Il m'est arrivé d'apprendre plusieurs années plus tard que des paroles prononcées sans aucune intention de ma part avaient eu un impact énorme chez l'autre. Je n'en revenais tout simplement pas. C'est souvent lorsque je m'exprime en toute innocence, sans arrière-pensée, sans intention d'avoir un impact que j'en ai le plus.


Souvent, j'observe les gens, dans diverses situations. C'est une de mes passions. Déjà, toute jeune, c'était une de mes activités préférées d'aller m'installer sur un banc, plus tard au bout d'un bar, et d'écouter les gens et d'observer les interactions entre eux. Parfois, j'écoute ce qu'ils disent et j'observe leurs actes, et je constate que les deux sont en contradiction. L'on apprend beaucoup en étant observateur.


J'ai ensuite étudié plusieurs approches qui m'ont permis d'élaborer des hypothèses sur la personne que j'avais en face de moi. Mon objectif n'est pas d'étiqueter les gens en faisant cela, mais bien de mieux les comprendre et d'entrer en relation de façon plus harmonieuse avec eux. Lorsque j'arrive à me faire un genre de "profil psychologique" de la personne que j'ai devant moi, je ressens généralement une grande compassion à son égard. Pas de la pitié; de la compassion, grâce à une certaine compréhension de ce qui peut motiver ses actions.


J'en discutais avec une amie, le week-end dernier. J'ai tellement lu à ce sujet et observé les gens, et cela me passionne toujours autant! Nous parlions entre autres de Milton Erickson (hypnose, PNL), Alice Miller, Pia Melody (les dépendances), Guy Corneau. J'ai une profonde admiration pour Milton Erickson, qui réussissait à entrer dans l'univers de la personne qu'il accompagnait. Il ne la contredisait pas, mais se glissait dans son univers et l'aidait à reprendre son pouvoir.


Pour conclure, je reviens sur le thème de "m'être fidèle": le respect de moi-même. Il m'arrive de ne pas avoir envie d'exprimer à l'autre le malaise que je ressens. Peur de perdre, d'être jugée, ridiculisée, de ne pas être aimée, de me tromper aussi. Parfois, mes blessures me font imaginer quelque chose qui n'existe pas.
Petit aparté: Je dois dire que mon ami Philippe est spécialiste pour désamorcer cette partie de moi. C'est fascinant parce que lorsque ce que j'ai à lui partager est fondé sur la réalité, il a une grande capacité d'écoute et un grand respect. M'exprimer avec lui est assez facile. Et quand il me dit "Il n'y a pas de problème, Lily, n'en invente pas un", je sais que je peux me fier sur lui, que c'est ma vulnérabilité qui m'amène à déformer la réalité.


Mais j'ai constaté avec les années que lorsque je vis un malaise dans une relation, je dois faire quelque chose. Je me rends compte que si je ne le dis pas directement à l'autre, je le lui dis indirectement, par mes gestes, par le ton que j'emploie, par le fait que je m'éloigne. Il y a mille et une manières de dire les choses. On finit toujours par le dire.

J'ai appris dans ma formation en relation d'aide que les "non-dits" creusent des fossés entre les gens. Je crois que c'est vrai. Et je crois que nous nous éloignons des gens parce que nous avons peur de dire les vraies choses. Nous choisissons, souvent inconsciemment, la voie d'évitement. Et je trouve ça dommage. C'est pour ça que j'ai envie de parler d'authenticité et de résolution de conflits. Il faut dire que ce n'est pas quelque chose qui est enseigné dans notre société. Nous n'avons pas reçu le mode d'emploi. Il y a un apprentissage à faire. Évidemment, se pratiquer à faire des tartes, c'es moins risqué que de se pratiquer à tenter de résoudre des conflits avec des personnes à qui l'on tient, ou même simplement à dire sa vérité, son choix, sa préférence, ce que l'on aime, ce que l'on n'aime pas, etc.

Une autre chose que j'ai constatée, quand je m'éloigne d'une personne parce que je n'ai pas le courage de régler la situation, étrangement, la vie me met une autre personne sur mon chemin avec qui je me retrouve devant le même problème non résolu, parfois avec un scénario qui diffère quelque peu. Au début, c'est la lune de miel et, soudainement, les mêmes problématiques refont surface. Retour à la case départ!
Avez-vous remarqué cela vous aussi?
À bientôt!

Lily