lundi 12 juillet 2010

CHANGER DE PRÉNOM, C'EST POSSIBLE

Changer de prénom, quelle drôle d’idée! Pourquoi vouloir changer de prénom? Vous souvenez-vous, lorsque vous étiez petit, que vous étiez en train de jouer et que, soudain, votre mère vous appelait? N’était-ce pas un peu comme un léger rappel à l’ordre?

Un prénom, c’est comme un vêtement. Y a-t-il des couleurs que vous êtes incapable de porter, dans lesquelles vous vous sentez mal?

Il y a des tonnes de raisons de vouloir changer de prénom. L’idée m’en est venue lorsque deux personnes que je côtoyais l’ont fait. L’un d’entre eux, qui s’appelait « Steven » est devenu un Paul. J’ai appris tout à coup qu’il s’appelait maintenant Paul, sans avoir eu le bénéfice d’entendre l’explication de ce changement. Sur le coup, j’avais trouvé ça un peu bizarre. Et dérangeant, je vous l’avoue. Un peu comme si vous mettiez une carotte sur le comptoir et que vous annonciez en même temps que c’est dorénavant une tomate. Hum… Vous voyez ce que je veux dire? Ça décoiffe.

Ça m’a fait réfléchir. Je me suis souvenue de toutes les fois où j’avais eu à dire mon prénom pour la première fois : à l’école, dans un atelier, lorsqu’on me présente quelqu’un, etc. Et de toute la honte que je ressentais à dire un prénom qui ne me correspondait pas du tout. Que je ne vous partagerai d’ailleurs pas ici. Je suis tellement heureuse de m’être fait le cadeau d’un prénom que j’aime et qui me correspond, un peu comme j’adore porter des vêtements fuchsia ou turquoise.

J’ai longuement réfléchi avant de faire ce changement. C’est une décision majeure ayant beaucoup d’implications au niveau social. C'est très bousculant pour notre entourage, surtout pour ceux qui nous connaissent depuis très longtemps. Il y a beaucoup de résistance, et c’est normal. Les gens plus flexibles démontrent souvent de la bonne volonté à le faire, tout en se trompant occasionnellement pendant un certain temps. Tout cela crée beaucoup d’inconfort de part et d’autre. Donc, il importe que ce soit une décision bien mûrie, car elle vous demandera beaucoup de persévérance.

Là où c’est le plus difficile, c’est avec la famille. Ils le prennent souvent personnellement, comme si c’était un rejet. En ce qui me concerne, ce n’était pas le cas. Je ne rejetais personne. Je me choisissais, tout simplement. Tout cela m’a d’ailleurs amenée à prendre conscience du caractère sacré d’un prénom. Combien de fois par jour est-ce que nous entendons notre prénom? Si nous ne l’aimons pas, les journées sont longues! C’était mon cas. Un prénom, cela correspond à qui nous sommes. Je blaguais un peu, tout à l’heure, mais c’est vrai que c’est un rappel à l’ordre lorsque nous entendons notre prénom. Cela nous ramène à qui nous sommes réellement, à notre fréquence fondamentale, à ce que nous sommes venus faire sur cette Terre.

Il paraît que la mère, si elle est attentive, entend le prénom de son enfant pendant qu’il est dans son ventre. L’enfant le lui transmettrait. Je le crois. Vous savez, cet homme qui est devenu « Paul »? Quand il en a parlé à ses parents, à sa grande surprise, il a appris que c’était le prénom que sa mère voulait lui donner à sa naissance, mais que vu qu’il y avait un autre enfant qui portait déjà ce prénom dans la famille, elle avait changé d’idée. N’est-ce pas incroyable?

Après avoir choisi le prénom de « Lily », avec mes deux amis, nous avons choisi de faire un rituel pour sacraliser ce changement. Nous avons rédigé un premier document dans lequel nous écrivions ce que nous laissions derrière nous avec l’ancien prénom, et un deuxième document dans lequel nous écrivions quelles qualités et/ou états correspondaient à notre nouveau prénom. Et graduellement, l’on devient ce prénom que l’on a choisi et qui se met à vraiment nous coller à la peau.

Étant entière, j’ai décidé que je désirais également effectuer le changement au niveau légal. Dès le moment où j’ai demandé aux gens de mon entourage de bien vouloir dorénavant m’appeler Lily – en leur expliquant les motifs de ce choix – il était important pour moi que ce changement se reflète dans tous les aspects de ma vie. Je voulais un jour pouvoir prendre l’avion avec un passeport au nom de Lily. J’ai obtenu mes nouveaux papiers officiels en septembre 2008. Ce fut un grand moment.

Je vous partage cette expérience parce que je sais qu’il y a d’autres personnes qui désirent ardemment changer de prénom. Plusieurs le font, sans toutefois effectuer le changement au niveau légal, et je crois que cela crée un conflit à l’intérieur d’eux qui se reflète nécessairement dans les circonstances de leur vie. Juste le fait de dire son prénom et de devoir fournir des explications lorsqu’on doit sortir son permis de conduire ou un autre document, c’est dérangeant. Je tiens à vous mentionner qu’il faut être vraiment décidé pour effectuer un tel changement. Je trouve d’ailleurs normal que la démarche soit exigeante. En effet, si, par caprice, nous décidions tous de changer de prénom la semaine prochaine, essayez d’imaginer le chaos que cela pourrait provoquer. Facile à imaginer, n’est-ce pas?

Donc, pour cette raison, l’on applique dans nos sociétés le principe du maintien de la stabilité du nom. C’est ce qui fait que, pour changer de prénom, la personne doit démontrer un motif sérieux de le faire. Qu’est-ce qu’un motif sérieux? Par exemple, le fait d’utiliser depuis au moins cinq ans un nom ou un prénom qui ne correspond pas à celui qui est inscrit dans votre acte de naissance. Il doit s’agir d’un nom ou d’un prénom que vous utilisez à la fois dans vos activités personnelles, professionnelles et sociales.

Un autre motif sérieux est si votre nom est d’origine étrangère ou trop difficile à prononcer et que cela vous crée des difficultés. Vous devrez d’ailleurs en faire la démonstration.

Un autre motif sérieux est si votre prénom vous cause un préjudice sérieux ou des souffrances psychologiques. Exemple, une jeune femme que je guide dans son changement de prénom et qui a vécu une enfance extrêmement difficile. Elle a ressenti le besoin de se distancer de ces événements traumatisants et, pour couronner le tout, elle a choisi de s’appeler Jade. Elle savait qu’il était possible de changer de prénom, puisque quelqu’un qu’elle a côtoyé dans le passé l’avait fait. Lorsqu’on me l’a référée, elle avait déjà amorcé sa démarche. J’ai été extrêmement remuée par les souffrances qu’elle avait traversées dans son enfance. J’ai compris pourquoi elle désirait changer officiellement de prénom.

Si votre prénom est la cause de souffrances psychologiques pour vous, je vous invite à consulter un thérapeute et à en parler. Ainsi, si vous décidez éventuellement de faire la démarche de changer officiellement de prénom, votre thérapeute pourra vous écrire une lettre pour appuyer vos dires et faire ressortir les effets bénéfiques de ce changement de prénom pour vous.

En passant, un changement officiel de prénom, ça se prépare! C’est simple, il vous faut laisser des traces partout sur votre passage. J’en profite pour vous donner quelques pistes. Il est assez facile de demander à Cogeco ou Vidéotron de mettre votre nouveau prénom sur votre facture. C’est plus facile lorsque vous déménagez, mais il est également possible de le faire en cours de route. Vous pouvez demandez au Bell ou à Vidéotron de changer le nom qui apparaît sur l’afficheur des gens. C’est une belle façon de démontrer que vous êtes déterminé à effectuer ce changement majeur dans votre vie. Le téléphone devient votre ambassadeur!

Partout où c’est possible, donnez votre nouveau prénom. Si on vous demande vos papiers, tentez d’expliquer votre situation et de faire en sorte que les gens collaborent. Lorsque vous vous inscrivez à un nouvel atelier, c’est un moment idéal pour simplement donner votre nouveau prénom. Soyez créatif! Vous seriez surpris de constater toutes les possibilités qui existent en ce sens.

Pour de plus amples détails, je vous invite à visiter le site du directeur de l’état civil, à qui l’on doit s’adresser lorsqu’on désire effectuer un tel changement : www.etatcivil.gouv.qc.ca/fr/changement-nom.html.

Wow! Quel cadeau je me suis fait pour ma seconde moitié de vie! Chaque fois que l’on me demande mon prénom, j’ai envie de sourire. Je suis joyeuse d’avoir l’occasion d’énoncer ce nouveau nom que je trouve si joli : Lily. Pour moi, Lily, c’est la joie. Cela me fait penser à « water lily », la fleur de lotus, ou encore à « lily of the valley », le muguet, ou encore au lys qui, en anglais, s’écrit « lily ».

Reprenons notre pouvoir, un pas à la fois. Cessons de penser que les choses sont immuables. Tout est possible!

Créez une belle journée!
Lily

lundi 5 juillet 2010

RIONS EN COEUR!!!

Médecine ayurvédique et gros bon sens

Charaka disait, et ceci est toujours d’actualité 20 siècles plus tard : « Un médecin sans connaissance de la pharmacopée, un savant sans connaissance de la grammaire et un archer sans pratique, trois fous dont on rit ».

"Issu d'une famille brahmane, il est considéré comme un des principaux fondateurs de l’antique science Ayurvédique, un système de médecine et de mode de vie qui semble avoir été développé il y a environ 5000 ans dans l’Inde ancienne.

(...)

Selon les traductions de Charaka, la santé et la maladie ne sont pas déterminées à l'avance et la vie peut être prolongée par l'effort humain et l'attention portée au mode de vie.


Pour en savoir davantage: http://fr.wikipedia.org/wiki/Charaka.

Lily

samedi 12 juin 2010

CRÉER L'ARGENT OU LES CIRCONSTANCES

Voici le petit paragraphe concernant l’argent que j’ai inclus dans mon dernier article. Je vous avais promis de le traduire tôt ou tard. C’est une traduction libre. J’avais vraiment envie que les unilingues francophones puissent le comprendre. Il y a selon moi toute la sagesse du monde dans ces quelques lignes.

"Don't worry about the money to pay for the potential. That comes in. That is always there. And I know some of you have a hard time believing that. But it is always there. Whatever potential you pick, what you call money, or the financial energy, automatically comes in and coincides with it. It may not be there in advance. That's part of the fallacy of this whole banking system. It may not be there in advance, but it will coincide the moment you select a potential."

« Ne vous inquiétez pas en ce qui concerne l’argent qui vous permettra de réaliser votre rêve. L’argent se manifeste toujours. Il est toujours là de toute façon. Et je sais que pour plusieurs d’entre vous c’est difficile à croire. Mais il est vraiment toujours là. Peu importe le rêve que vous entretenez (ou le scénario que vous choisissez), ce que vous appelez « argent », ou l’énergie financière, se manifeste automatiquement de façon synchrone. L’argent peut bien sûr ne pas être là au départ. Cela fait partie de l’illusion sur laquelle est basé le système bancaire. Il est possible que l’argent ne soit pas là au départ, mais il va se manifester dès le moment où vous allez choisir un scénario (rêve). »

Je sais que cela peut avoir l’air naïf. Actuellement, la tendance est que les gens rêvent à quelque chose, ils évaluent combien ça va leur coûter et ils se demandent s’ils vont réussir à obtenir l’aide de leur banquier. Souvent, c’est à cette étape qu’ils baissent les bras. Rappelez-vous que si j’ai pu aller au Pérou (voir article précédent de juin 2010), c’est parce que j’ai fait des pas, que j’ai avancé en direction de mon rêve. Logiquement, rien ne me permettait de croire que je pourrais y arriver, mentalement du moins. Même si j'avais fait des heures supplémentaires, je n'aurais pas pu y arriver.

Il importe donc de sortir de la rigidité du mental qui, lui, doit pouvoir additionner, soustraire, diviser, multiplier. Le subconscient est tellement puissant. Il est branché directement sur la sagesse universelle. Il ne faut surtout pas tenter d’imaginer comment votre rêve pourrait se réaliser, mais simplement avancer, poser des gestes… simples, du style entrer dans une agence de voyage et poser des questions au sujet d’un vol, d’un pays, ou encore parler de votre « rêve » à quelqu’un (si possible avec passion!). Il est possible que cette personne connaisse une autre personne qui… ou qu’elle-même vous prête une maison (qui est libre depuis la mort de sa mère) et qu'il n'a pas le temps de vendre, ou... vous transmette de l’information qui vous permette de mieux définir le scénario que vous tentez d’actualiser. L’important, c’est d’avancer : tourner à gauche, tourner à droite, mais avancer.

Vous rêvez de rouler en BMW depuis que vous êtes tout petit? Pourquoi ne pas aller au garage et faire un test routier? Mettez vos plus beaux habits, et entrez chez le concessionnaire avec confiance, comme le ferait un acheteur potentiel. Vous l’êtes peut-être. Vous ne savez pas ce qui peut arriver la semaine prochaine. Et les vendeurs ne savent pas si vous en avez les moyens ou non. Les apparences sont si souvent trompeuses. Vous ne serez pas surpris d'apprendre que peu de gens ont cette audace.

Et si votre rêve était d’ouvrir une maison de santé? Pourquoi ne pas aller visiter quelques maisons en tentant d’imaginer comment vous pourriez l'aménager (ici, la réception, là la salle de massage, et là, au fond, une petite salle d'atelier). Non, vous ne ferez pas perdre son temps à l’agent immobilier. Il se peut que la semaine suivante vous rencontriez quelqu’un qui a le même rêve que vous et que cette personne ait la capacité financière d’acheter la maison qui vous a semblé idéale pour votre projet.

L’univers fonctionne de cette façon. Pourquoi ouvrirait-il un parachute, si vous ne sautez pas? Vous ne pouvez pas attendre d’avoir la preuve que le parachute va s’ouvrir avant de sauter. Vous sautez, et le parachute s’ouvre! La vie est un perpétuel acte de foi. Nous avions cette témérité lorsque nous étions petits. Nous l’avons simplement oublié.

Créez une belle journée!

Lily

jeudi 3 juin 2010

L'ARGENT

Bonjour à tous,

Je vous copie un petit texte que j'ai reçu il y a quelques années, qui m'a grandement influencée et qui continue àle faire. Il me correspond totalement. Pour ceux qui ne sont pas bilingues, à vos dictionnaires! -:)
Je tenterai de vous le traduire d'ici quelque temps.

"Don't worry about the money to pay for the potential. That comes in. That is always there. And I know some of you have a hard time believing that. But it is always there. Whatever potential you pick, what you call money, or the financial energy, automatically comes in and coincides with it. It may not be there in advance. That's part of the fallacy of this whole banking system. It may not be there in advance, but it will coincide the moment you select a potential."

Je ne peux vous en citer l'auteur, malheureusement. J'ai fait des recherches en ce sens, qui se sont avérées infructueuses.

Lorsqu'on parle de "potential", il s'agit bien sûr de votre rêve du moment, de votre désir: un nouveau lieu de vie, un voyage...

En ce moment, je rêve d'aller habiter dans une maison neuve, une construction écologique, dans le cadre d'un projet de développement durable sur un site enchanteur, entourée de personnes qui me sont chères et qui partagent mes valeurs. Voyons la suite...

En 2002, je rêvais d'aller au Pérou avec un groupe d'amis, pour trois semaines. J'avais le sentiment que je devais faire partie de ce voyage. Et j'ai avancé dans cette direction, sans savoir comment cela pourrait se manifester, malgré les "apparences de manque" dans ma vie à ce moment. Et une personne que j'avais rencontrée -- virtuellement -- sur Internet, sur un site de psychologie, avec qui j'échangeais depuis six mois, qui vivait à Lyon, en France, que je n'avais jamais rencontrée en chair et en os, m'a offert l'argent nécessaire pour que je puisse participer à ce voyage. Une offre dégagée de toute attente, comme j'ai pu le constater par la suite. Et non, elle n'était pas du voyage. Après que je lui aie raconté, par courriel, mon rêve d'aller au Pérou, et les démarches que j'avais faites jusqu'à ce moment, elle m'a dit "Je suis riche et j'ai toujours rêvé de réaliser des rêves comme le tien. J'ai le sentiment que tu dois aller au Pérou. Si tu veux, je te l'offre."

J'aurais pu intituler cet article "La foi aveugle". Et j'ajouterais au texte cité que vous devez vous mettre en marche pour que les synchronicités se produisent. Il s'agit d'avancer avant d'avoir des "preuves" que notre rêve a des chances (selon notre petit mental) de se réaliser. Bien sûr, cela demande un grand lâcher-prise. C'est notre grand défi. Je vous invite à tenter l'expérience, à petite échelle pour débuter. Vous pourriez être surpris.

Créez une belle journée!

Lily

mardi 18 mai 2010

LA JOIE AU QUOTIDIEN

Récemment, j'ai eu le privilège de lire un livre de Dominique Lapierre intitulé "Mille soleils". Cet homme a vécu en Inde pendant deux ans afin d'amasser le matériel nécessaire (entrevues, photos, etc.) à l'écriture de son prochain livre, "La cité de la joie", qui est le nom d'un "slum" (bidonville) qu'il a fréquenté pendant son séjour là-bas.

Je vous cite cet extrait de l'auteur:

"Cette longue, difficile et parfois douloureuse enquête restera l'un des temps forts de ma vie. Elle m'obligea à m'adapter à des situations que je n'avais jamais connues. Elle me fit découvrir que des gens pouvaient affronter des conditions d'existence inhumaines avec le sourire; qu'ils pouvaient accomplir des travaux de bête avec seulement quelques boulettes de riz dans le ventre; rester propres avec moins d'un litre d'eau par jour; allumer un feu dans le déluge de la mousson avec une seule allumette; créer une turbulence d'air autour du visage tout en dormant pendant la fournaise de l'été. Avant d'être adopté par les flagellés de ce bidonville, j'ai dû me familiariser avec leurs habitudes, comprendre leurs peurs et leurs détresses, connaître leurs luttes et leurs espoirs, m'initier petit à petit à toutes les richesses de leur culture. Chemin faisant, j'ai découvert le vrai sens des mots courage, amour, dignité, compassion, foi, espérance. J'ai appris à ne pas avoir peur de la mort, à ne jamais désespérer. C'est là, sans aucun doute, l'une des expériences les plus enrichissantes que puisse vivre un homme.

Ma vie en fut changée, ma vision du monde, mon sens des valeurs transformés. J'essaye de ne plus accorder autant d'importance aux petits problèmes de chaque jour, comme celui de trouver une place de stationnement pour ma voiture. Le fait d'avoir côtoyé pendant des mois des gens qui ne disposaient même pas d'un franc par jour pour survivre m'a fait découvrir la valeur de la moindre chose. Je ne sors plus jamais d'une chambre d'hôtel sans éteindre la lumière, j'utilise jusqu'au bout un morceau de savon, j'évite de jeter ce qui peut encore servir ou être recyclé.

Cette expérience unique m'a également enseigné la beauté du partage. Pendant deux ans, je n'ai jamais croisé un seul mendiant dans les ruelles de la Cité de la joie. Parmi tous ceux que j'ai rencontrés, personne ne m'a tendu la main ni réclamé un secours. Au contraire, on n'a fait que nous donner. L'une de mes préoccupations fut justement d'empêcher que des hommes et des femmes dépourvus de tout ne sacrifient quelque ultime ressource pour nous accueillir selon les rites de la généreuse hospitalité indienne. Mon interprète m'avait un jour signalé qu'une femme que j'allais interviewer avait desserti le petit anneau en or qui pendait à une aile de son nez. Elle l'avait mis en gage chez l'usurier-bijoutier pour acheter un peu de café, quelques sucreries et des biscuits à notre intention. Pour prévenir ce genre de sacrifice, Dominique [son épouse] eut une idée typiquement indienne. Chaque fois que nous entrions dans une courée, elle faisait annoncer par notre interprète que je ne pouvais rien accepter à boire ou à manger parce que c'était mon jour de jeûne. Je craignais que l'on ne s'inquiète de me voir me priver si souvent de nourriture. J'avais tort. J'aurais dû penser au Mahatma Gandhi et à la mystique du jeûne en Inde. Même les affamés d'un bidonville offraient chaque semaine aux dieux un jour d'abstinence volontaire.


L'auteur a choisi d'offrir une partie de ses droits d'auteurs pour le livre La cité de la joie à une oeuvre indienne soignant des enfants lépreux. Les lecteurs de ce livre ont été tellement touchés par tous les récits concernant le quotidien de ce peuple qu'ils ont contribué par milliers, ce qui a permis à Dominique Lapierre de financer d'autres belles oeuvres depuis ce temps. Il consacre d'ailleurs une partie des droits d'auteur de ses livres subséquents à financer d'autres projets de Calcutta et des environs (exemple: creuser des puits, traitement et guérison de patients atteints de tuberculose, accueillir, soigner, nourrir, vêtir, éduquer et former à un métier des enfants lépreux ou handicapés).

Voici l'adresse de leur site Internet: http://www.citedelajoie.com/domdom_fr.html.

Je suis en train de lire La cité de la joie et je dois vous dire qu'il est indéniable que je ne serai plus jamais la même après cette lecture. La lecture de ce livre est une expérience à la fois enrichissante, enlevante, qui nous transporte et, à la fois, nous bouleverse. Je passe du rire aux larmes. Je suis émerveillée de voir à quel point ces gens vivant dans des conditions extrêmes dans leurs bidonvilles sont en mesure d'apprécier chaque petite chose de la vie, sont malgré tout capables de faire la fête, de rire, de danser, et surtout de s'entraider. Alors qu'ils n'ont presque rien, ils trouvent le moyen de partager le petit peu qu'ils ont avec leurs voisins. Quel bel exemple de solidarité! Wow!

Je parle de "conditions extrêmes" dans ces bidonvilles et ce qui me vient à l'esprit est que si nous étions dans l'entraide, dans le partage, à nous préoccuper les uns des autres, nous n'aurions pas besoin de nous procurer des émotions fortes en pratiquant des sports extrêmes ou en visionnant des films terrifiants, etc. La joie du coeur ressentie lorsqu'on aide son voisin en difficulté vaut bien toutes les émotions fortes ressenties en pratiquant toutes ces activités.

Chose certaine, j'apprécie davantage tout ce qui m'est offert chaque jour dans mon quotidien, où tout est possible, où les opportunités sont présentes, et qu'il ne reste qu'à les cueillir. Décidément, nous sommes vraiment dans l'abondance!

Créez une belle journée!

Lily Monier

jeudi 13 mai 2010

COMMENT CRÉER SA VIE

Il n'y a pas plus heureux sur cette planète que les gens qui décident qu'ils veulent quelque chose, définissent ce que c’est, parviennent à créer le sentiment de l’avoir avant même sa manifestation, et observent ensuite joyeusement comment, morceau par morceau, son développement commence. Ils ont le sentiment de façonner l’argile avec leurs mains.


Abraham

Traduction AD
Page d’origine : http://www.abraham-hicks.com/lawofattractionsource/index.php

samedi 1 mai 2010

L'ARGENT N'A PAS D'ODEUR

Résumé du livre "L'âme de l'argent" de Lynne Twist


Ce livre nous amène à transformer notre regard sur l’argent. Il nous stimule à prendre conscience du fait que l’argent est principalement un outil visant à faciliter les échanges et qu’en tant que tel, il est neutre. Aucune émotion n’y est rattachée, sauf celles que nous lui transférons bien souvent à notre insu. Que si nous l’utilisons de façon consciente et en fonction de nos valeurs, il peut nous apporter joie et satisfaction au quotidien. Et que c’est la manière dont nous l’utilisons qui fait toute la différence.

C’est le premier ouvrage de l’auteure, qui est une femme engagée s’étant impliquée tout au long de sa vie dans plusieurs organisations humanitaires. Elle a œuvré plus particulièrement au sein de l’ONG « The Hunger Project », dont le but premier est d’éradiquer la faim dans le monde. Elle est spécialisée dans la levée de fonds. À ce titre, elle a eu l’occasion de voyager à travers le monde et de rencontrer aussi bien des gens richissimes que des gens totalement démunis. Elle a fondé le « The Soul of Money Institute », dont l’objectif est d’offrir un contexte favorable aux individus et aux entreprises en vue de transformer leur relation à l’argent et leur vision de la philanthropie et de la levée de fonds, par le biais de conférences, d’ateliers, de consultations et de coaching.

Ce livre n’a rien à voir avec des livres comme Le Secret ou The Millionnaire Mind, et il n’a pas pour objectif d’amener les gens à s’enrichir, mais plutôt à transformer leur relation à l’argent, peu importe la quantité qui transite dans leur vie, et à l’utiliser d’une façon intègre afin qu’il puisse être un véhicule des valeurs de leur Âme.

Dans la première partie de ce livre, l’auteure nous partage diverses expériences extrêmement riches en émotions qui ont contribué à transformer sa vision de l’argent. Elle nous parle de sa rencontre avec Mère Teresa, en Inde, qui lui ouvre les yeux sur le fait que les riches souffrent tout autant, sinon plus, que les pauvres. Elle nous décrit sa rencontre tout aussi déterminante avec une femme noire de Harlem dans le cadre d’une levée de fonds pour le Hunger Project.


Cette dernière rencontre l’amènera d’ailleurs à réaliser que l’argent est un flot qui circule dans nos vies : pour certains, il s’agit d’un petit filet, et pour d’autres d’un ruisseau ou d’un grand fleuve. Peu importe, cette femme de Harlem lui démontre que c’est ce que l’on choisit de faire avec le flot qui circule dans notre vie qui est déterminant, que nous avons le pouvoir de l’orienter.


Elle nous parle aussi de l’influence de sa rencontre avec Buckminster Fuller (un humaniste visionnaire), en 1970, qui lui a fait prendre conscience du fait que, pour la majorité d’entre nous, nos choix sont fondés sur une vision de manque, de pénurie face à l’argent (« Il n’y a pas suffisamment de ressources pour tout le monde et, par conséquent, nous devons nous battre et en enlever à l’autre pour avoir notre part du gâteau) – ce qui nous amène à la passivité et au défaitisme. « Bucky » mentionnait quant à lui « qu’il faudrait cinquante ans pour parvenir à effectuer les ajustements requis assurant de passer d’un paradigme de vous-ou-moi à un paradigme de vous-et-moi, un archétype selon lequel le monde pourrait fonctionner pour tous, sans que rien ni personne ne soit exclu ».


C’est d’ailleurs avec cette vision du monde en tant que « grande communauté » qu’elle s’est engagée par la suite à faire tout ce qui était en son pouvoir pour éradiquer la faim dans le monde.

Dans la seconde partie du livre, elle développe la notion de pénurie versus la notion de « suffisance » (il y a suffisamment de ressources pour tout le monde). Elle nous explique en quoi cette notion de pénurie, sur laquelle toutes les structures actuelles sont basées, est un grand mensonge, et nous entraîne vers cette notion de « suffisance ».

Voici quelques-unes des notions que l’auteur développe dans la troisième partie :

-l’argent coule comme de l’eau

-orienter le courant – notre pouvoir en tant que consommateurs

-l’appréciation augmente la valeur

-de la collaboration naît prospérité

Dans la quatrième partie, elle développe les éléments suivants :

-changer le rêve (transformer notre vision du monde)

-prendre position

-le pouvoir du discours

Un élément très fort qui ressort de la lecture de ce livre, à travers les expériences de l’auteure, est la notion de « nouvelle philanthropie ». Comment « vraiment » aider les gens dans le besoin afin qu’ils redécouvrent leur pouvoir. En ce sens, le Hunger Project désirait aider les gens du Bangladesh, « victimes » de la famine, mais pas de la façon dont cela avait été fait jusqu’à ce moment-là, car cela ne faisait qu’amener ses habitants à se sentir comme des mendiants, à la merci de l’aide extérieure. I

ls organisèrent donc une grande réunion à Dacca, la capitale, dans un parc. Il semble que les Bangladais soient fervents de ces réunions publiques et qu’ils s’y rendent en grand nombre. En premier lieu, ils leur firent écouter de la musique, quelques présentations par les dirigeants communautaires et quelques exercices visant à donner un focus. Ensuite, ils les ont invités à fermer les yeux et les ont guidés à imaginer ce qui suit :

« À quoi donc ressemblerait un Bangladesh qui exporterait des produits de la meilleure qualité? À quoi ressemblerait un Bangladesh renommé pour son art, sa musique et sa poésie? À quoi ressemblerait un Bangladesh qui serait membre contributeur de la communauté globale, plutôt que son plus important bénéficiaire? À quoi ressemblerait un Bangladesh où les dirigeants, femmes, hommes et jeunes gens, apporteraient leur contribution à la société? »

Et voici ce qui s’est passé :

<« Au début, les gens demeuraient immobiles, les yeux clos, le visage dénué d’expression. … Après quelques minutes, j’ai remarqué des larmes coulant sur la figure d’un homme, puis sur celle d’un autre, puis d’un troisième. Les yeux toujours fermés, ils pleuraient en silence. … Parmi cette foule de milliers de personnes, il y avait des centaines de visages larmoyants. C’était comme si, au cours de toute leur existence, ils n’avaient jamais songé qu’ils pouvaient être autonomes et autosuffisants, et constituer une nation participante. »

Ils les amenèrent à partager leurs visions. Par la suite, les participants étaient invités à s’engager à réaliser leur vision, ce qui les amenait à mettre de côté, spontanément, leurs peurs et leur anxiété. Il semble que même leur posture et l’expression de leur visage se modifiaient et que, pour eux, « l’impossible devenait possible ». Ensuite, ils les faisaient se réunir en petits groupes et discuter ensemble des mesures à prendre pour atteindre leurs objectifs. Et elle nous transmet que suite à tout cela, leur regard se tournait spontanément vers les ressources existantes, ce qui les amenait à se sentir puissants, autonomes et autosuffisants. Que c’est beau!

Voici également la synthèse que l’auteur fait de sa rencontre avec une tribu vivant dans le désert du Sahel, au Sénégal:

« À notre départ dans le désert du Sahel, je craignais de rencontrer un peuple désespéré, affamé, malade et indigent. Ces gens avaient assurément besoin de plus de nourriture et d’eau, mais ils n’étaient pas ‘pauvres’ ni résignés. Ils désiraient vivement affronter ce défi et brûlaient de la flamme du potentiel. D’une force, d’une persévérance et d’une ingéniosité exemplaires, ils souhaitaient tout de même notre collaboration, pas la charité ni de l’argent ou de la nourriture. Et nous leur avons accordé le respect et un partenariat égalitaire. »

Ce livre est un véritable coffre aux trésors. Je me retiens de vous en dire plus. L’auteure est d’une générosité incroyable!

Conclusion : À travers la lecture de ce magnifique ouvrage, que j’ai lu deux fois tellement il est inspirant et émouvant, j’ai commencé à transformer ma propre relation à l’argent. J’ai déjà souhaité que l’argent disparaisse de notre monde. Je réalise maintenant que l’argent en tant que tel n’est pas problématique. En fait, l’argent est simplement une énergie qui circule dans nos vies, dont nous pouvons orienter le flot pour qu’il exprime qui nous sommes véritablement.


En fait, il nous évite de nous promener, l’un avec une poche de carottes sur les épaules, et l’autre avec une poche de lentilles! Si l’argent disparaissait, il nous faudrait trouver un autre moyen pour favoriser les échanges. L’argent comme véhicule de notre Âme, et pourquoi pas? Dans quel univers désirez-vous vivre? Le « Vous-ou-moi » ou le « Vous-et-moi »? Il n’en tient qu’à nous de le créer!

En passant, ce livre n'est pas disponible actuellement dans les librairies. Vous devrez vous le procurer sur le Net (Amazon.ca), dans l'usagé.

Créez une belle journée!

Lily Monier