mercredi 10 mars 2010

LE MAL DU SUCRE

Bonjour!

Il y a trois ans, j'ai eu la chance (eh oui!) d'apprendre que j'avais une infection au Candida albicans. C'est une sorte de champignon qui se met à proliférer de façon démesurée et qui provoque toutes sortes de maux et malaises divers. J'ai donc dû m'astreindre à un régime assez draconien (pas de levure, pas de sucre) pendant environ trois ans. J'ai donc dû vivre un immense détachement par rapport au sucre.

Je me suis mise à lire les étiquettes sur tous les produits que j'achetais, et j'ai été ébahie de constater qu'il y en avait dans presque tous les produits vendus en épicerie, même dans les magasins d'aliments naturels.

Aujourd'hui, je considère cette expérience comme un cadeau. Il m'arrive de manger du sucre à l'occasion, mais je n'y suis plus "accro". Le plaisir oui, la dépendance non!

P.S.: Voici un texte fort intéressant trouvé sur le lien suivant: http://guerrierpacifique.wordpress.com/category/recits-pour-guerriers-pacifiques/


L’enfant qui aimait le sucre


On raconte qu’un jour, en Inde, une femme vient à l’ashram de Gandhi, accompagnée de son fils d’une dizaine d’années, et demande à le rencontrer, car elle a entendu parler de sa sagesse.

Quand elle est amenée devant lui, elle se jette à ses pieds et lui dit :

« Maître, mon fils est atteint de diabète et il est donc très néfaste pour lui de manger du sucre. Or ce satané gamin en raffole et ne manque pas une occasion d’en manger dès que j’ai le dos tourné. Je suis inquiète pour sa santé mais il ne veut pas m’écouter. Je vous en supplie, parlez à mon fils pour lui faire entendre raison! »

Gandhi l’écoute avec un grand sérieux et lui demande de revenir dans un mois.

Un peu surprise, la mère s’exécute et va trouver non loin de là un lieu pour l’héberger, elle et son fils. Puis elle se trouve un petit travail pour payer ce logement.

Au bout d’un mois, elle retourne voir Gandhi avec son fils et lui explique à nouveau la situation. Alors le vieil homme se tourne vers l’enfant et lui dit : « Mon fils, je te demande de ne plus manger du sucre, ce n’est pas bon pour ta santé et cela donne beaucoup de soucis à ta mère ».

La femme est stupéfaite et s’exclame : « Comment? Vous m’avez fait attendre un mois pour dire à mon fils ce que je lui répète chaque jour?! Et pourquoi ne pas le lui avoir dit le premier jour? Quel sorte de sage êtes-vous donc? »

Et Gandhi de lui répondre : « Voyez-vous, madame, j’aime beaucoup le sucre, et je ne pouvais pas demander à cet enfant de cesser de faire ce dont j’étais moi-même incapable. Il m’a donc fallu un bon mois pour me détacher totalement du sucre afin de pouvoir demander à votre fils de faire la même chose. »



Et pour ceux qui désirent transformer leur relation au sucre, progressivement, voici un très beau texte de Danièle Laberge, herboriste, pour la formation HerbArt (l'Herbothèque inc.):

Petit conseil pour le sucre et les sucreries
Conseils à un enfant qui n’est pas capable d’arrêter de manger des bonbons...
« Il faut que tu comprennes, mon enfant, que ce n’est pas vraiment toi qui les mange, ces bonbons, mais eux qui te mangent! Ça, ce n’est pas permis. Tes petites cellules sont brûlées par ces amas de sucre et de produits chimiques. Tu es venu sur Terre pour faire un travail important et c’est l’amour que tu dois te donner et partager, et non les sucreries. Quand tu as envie de bonbons, va te blottir dans les bras de quelqu’un que tu aimes et dis-lui : « Je t’en prie, donne-moi de l’amour, je ne veux plus me faire du mal, je ne veux plus. . . » Et, tu verras, tu seras tellement rempli que tu n’auras plus envie ni de bonbons ni de rien.

Et, quand cette personne ne sera pas avec toi et que tu auras quand même envie de bonbons, alors pense à ta Mère-Terre et elle te remplira. Tu verras, ce sera bien meilleur que des bonbons. Oh! Tu peux parfois, à l’occasion, « tricher » un peu, mais pas trop. La santé n’est pas gratuite. Alors, prends les sous que tu dépenserais pour des bonbons et investis-les dans ta santé. Tu verras, ceux et celles qui t’entourent pourront te suggérer des expériences de guérison. Alors, économise pour aller te faire guérir et vivifier afin que la vie qui est belle soit encore plus belle, par exemple en faisant des cours que tu aimes (karaté, peinture, musique, etc). Je sais que tu pourras faire ça. N’est-ce pas mon petit? »

Ce conseil est aussi valable pour les grands…


Créez une belle journée!
Lily

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