dimanche 18 avril 2010

OSER RÊVER

J’ai envie de vous partager ce qui m’arrive. J’ai une amie qui vit en Espagne (elle est Espagnole), sur la Costa del Sol, dans le sud du pays. Laura m’a récemment acheté un billet d’avion pour que j’aille la visiter. Départ le 25 août et retour le 24 septembre. C’est la deuxième fois qu’elle pose ce geste. J’y suis allée en juillet 2006. Il y a trois ans, elle m’a envoyé 2000 euros pour que je m’achète une voiture. Il faut vous dire que les dernières années ont été difficiles pour moi. Elle m’a dit « J’ai le sentiment que d’avoir une voiture va t’aider à trouver du travail, que ça va te faciliter la vie ». Et c’était vrai.

Est-ce que cette amie est riche? Non. Vous voudriez peut-être son adresse ou son numéro de téléphone? Je ne suis pas certaine, moi, que vous seriez capable de recevoir. Ce n’est pas si facile que ça en a l’air. C’est un art difficile que celui de recevoir et, surtout, de ne pas se sentir redevable. Recevoir demande beaucoup d’humilité. En fait, la clé dans tout cela, c’est de réaliser que c’est l’Univers qui nous donne à travers cette personne qui est mise sur notre route.

Comment ai-je rencontré cette personne qui habite si loin d’ici (puisque je vis au Québec)? C’est une autre belle histoire que j’ai envie de vous raconter. Aujourd’hui, j’ai envie de vous faire ressentir que TOUT EST POSSIBLE, de vous donner envie de rêver même vos rêves les plus « fous ». Je vous l’exprime de cette façon, en vous parlant de rêver, mais nous savons tous bien sûr que nous sommes créateurs à travers nos pensées, nos gestes et nos paroles. Mais j’aime parler de rêves. J’aime ce mot. Lorsque je rêve, j’utilise l’imaginaire et il paraît que le cerveau ne fait pas la différence entre les images réelles et celles que l’on imagine.

Laissez-moi vous parler de cette autre fée qui m’a permis de rencontrer mon amie Laura, que je vais bientôt revoir. Elle s’appelle Dominique. À l’époque, je rêvais d’aller au Pérou. C’était un voyage initiatique (qui permet de s’arrêter, de regarder où nous en sommes, de faire des nouveaux choix et de les affirmer à travers des rituels, sur des sites énergétiques très puissants… pourquoi « puissants »? Parce que ce sont des endroits où de tels rituels ont lieu depuis fort longtemps. Il paraît que la nature emmagasine les vibrations des gens qui y séjournent.) qui devait durer trois semaines.

J’avais « osé » aller à la soirée d’information, même si je n’avais pas un traître sou. Cela m’avait demandé un certain dépassement. En effet, je savais que les gens qui organisaient cette soirée étaient au courant que je n’avais pas d’argent. Et une certaine partie de moi aurait eu tendance à dire « Qu’est-ce que ça donne d’aller à une telle soirée, alors que tu n’as pas l’argent? » Ça pouvait sembler perdu d’avance. Mais j’avais lu des tas de livres sur l’abondance et je savais que je devais avancer en direction de mon rêve.

Pendant cette soirée, nous avons vu des images du précédent voyage au Pérou. Pendant tout ce temps, je ressentais une grande chaleur dans mon hara (ventre). C’est le siège de l’action. J’avais le sentiment que je devais faire partie de ce voyage. Mais comment? Peu importe, à la fin de la soirée, le plus discrètement possible, j’ai pris le dossier technique (les détails du voyage) et la fiche d’inscription.

Lorsque je suis rentrée chez moi, j’ai rempli la fiche d’inscription, je l’ai collée sur le mur dans mon bureau et j’ai dit à l’Univers « Si ça fonctionne, tes lois de l’abondance, moi, je crois que je devrais aller au Pérou ». Le lundi suivant, j’ai mentionné à un des organisateurs que j’avais rempli la fiche d’inscription pour le voyage et que je l’avais collée sur mon mur. Il m’a suggéré de faire des photocopies de mon passeport. Il a joué le jeu. Ça m’a encouragée. Ensuite, j’ai mis ça de côté. Je ne savais pas trop comment ça pourrait être possible. Je n’avais aucune possibilité d’emprunt, ni cartes de crédit. Mais ce n’était pas à moi de m’occuper de tout cela. J’avais fait mon bout. Le reste était hors de mon contrôle.

Deux semaines avant la date limite pour s’inscrire, une amie est venue chez moi pour faire un échange de soins énergétiques dans le cadre d’une formation que je faisais avec ce groupe dont certains participants allaient au Pérou. Mylène, voyant la fiche d’inscription remplie sur mon mur, me dit spontanément « Tu viens au Pérou? » J’ai répondu « Je crois que je devrais y être. Je ne sais pas comment ça pourrait se faire, mais j’ai le sentiment que je dois y être. » Pendant qu’elle me faisait un soin énergétique, sachant qu’elle y serait et avec les photos que j’avais vues lors de la soirée d’information, je me suis projetée là-bas en pensée. Je nous voyais, Mylène et moi, à différents endroits.

Après cet échange de soins, spontanément, j’ai envoyé un courriel à Dominique, cette personne rencontrée sur un site de psychologie sur Internet (www.enneagramme.com) avec qui je correspondais depuis environ six mois, et je lui ai raconté toute l’histoire : la soirée d’information, le fait que ça m’avait demandé du courage d’y aller, de prendre le dossier technique, la fiche d’inscription que j‘avais remplie et qui était collée sur mon mur, la visite de Mylène.

Deux jours plus tard, n’y pensant même plus, je reçois un courriel de Dominique me disant « Écoute, je suis riche et j’ai toujours rêvé de réaliser des rêves comme le tien ». Je ressens que tu dois faire partie de ce voyage au Pérou. Si tu es d’accord, je te l’offre. Elle semblait ne pas être certaine que j’allais accepter. Elle me raconta avoir déjà voulu offrir sa voiture à une amie, mais que cette dernière avait refusé. Bref, je me retrouve à me faire offrir un voyage au Pérou, toutes dépenses payées (TOUT) par une personne qui se demande si je vais accepter.

De mon côté, je suis un peu sonnée. Je n’en reviens pas. Je consulte mon livre sur l’abondance et ils disent que l’important est de voir dans quelle énergie cette offre nous est faite. Est-ce que c’est dégagé, est-ce que c’est réellement un cadeau? Il n’y a pas de ficelles qui y sont attachées? Comment l’on se sent face à cela. Et ils disent que si personne ne reçoit, personne ne peut donner, que c’est important qu’il y ait des récepteurs.

Après avoir vérifié certains détails avec Dominique, j’ai ressenti que c’était pur, et j’ai accepté son offre. Et je peux vous dire que jamais je ne me suis sentie redevable. Je sentais que je lui faisais un immense plaisir en acceptant son offre. Ce voyage, incluant tout ce dont j’avais besoin pour y aller (vêtements, sac à dos, etc.), plus toutes mes dépenses sur place, a coûté 7000$. J’avais même de l’argent à distribuer sur place, 500$ U.S., comme bon me semblait. Inutile de vous dire que j’ai ressenti un immense sentiment d’abondance.

C’est au Pérou que j’ai rencontré Laura, qui est devenue mon amie. En vous racontant cela, j’ai envie de vous inspirer à rêver vos rêves les plus « fous », à vous encourager à rêver en couleurs (parce que ce n’est pas plus cher qu’en noir et blanc!!!), à continuer à croire à votre rêve même si, selon les apparences, il semble n’avoir aucune chance de se réaliser. TOUT EST POSSIBLE. Lorsqu’on sort du mental (à essayer de savoir comment ça pourrait se mettre en place) – c’est d’ailleurs souvent à cette étape qu’on abandonne – et qu’on arrive à parler de son rêve en toute simplicité et à poser des gestes dans cette direction, des gestes congruents (qui appuient notre rêve), nous avons une grande puissance de manifestation en nous, et l’Univers collabore. Et comment peut-il collaborer, si ce n’est à travers les Êtres humains que l’on croise sur notre route?

J’ai envie de rendre hommage à ces personnes si généreuses qui ont contribué à ce que je devienne la personne que je suis. E j’ai également envie d’en inspirer d’autres (qui ont de la facilité à attirer l’argent) à le partager et ainsi à faire des heureux et à se sentir eux-mêmes utiles, ce qui crée l’ouverture du cœur chez celui qui donne. En recevant, je sais que je permets à celui qui donne de ressentir cette grande joie du cœur. C’est ce que j’appelle gagnant-gagnant.

Wow! Quel bel univers nous pouvons créer de cette façon. Et sachez que s’il n’y a personne pour recevoir, personne qui ait la grâce de le faire en toute humilité, il n’y a personne qui peut donner et se sentir utile et ressentir cette grande joie au niveau du cœur qui s’approche de l’extase.

J’ai envie moi aussi d’attirer davantage d’argent dans ma vie et de continuer à poser des gestes de cette nature. Je l’ai fait à petite échelle. Je veux continuer à le faire. J’ai envie d’encourager des gens qui sont près du but, qui sont dans l’action, qui font tout ce qu’il faut et à qui il manque juste une petite poussée dans le dos. Je ne veux pas encourager les gens à attendre qu’une telle chose arrive, mais j’ai envie que vous sachiez que c’est possible.

Mon amie Laura m’a dit à plusieurs reprises « Je suis dans l’abondance, et j’ai envie de partager cette abondance avec toi ». Elle m’a fait plusieurs cadeaux, dont j’ai été très reconnaissante, qui arrivaient toujours au bon moment, à un moment où je ne m’y attendais pas. Que c’est joyeux à vivre! Et elle me disait la petite phrase que je vous ai citée, en ajoutant, « Et ce n’est pas fini! » Je trouve ça formidable.

Petit bémol : D’un autre côté, ne jouons pas au sauveur. Il y a des gens qui ne sont pas prêts à recevoir. C’est simple à savoir. Si une personne est dans l’action, qu’elle fait des pas pour concrétiser son rêve, qu’elle en parle avec simplicité, elle est probablement prête à recevoir. L’autre qui est apathique, qui se sent victime, n’est probablement pas prête. Cela ne ferait que l’alourdir davantage, la confirmer dans son rôle (temporaire) de victime. Usons de discernement!

Donnons et recevons joyeusement!

Lily Monier
www.les100solutions.com

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire